La Haute Autorité de santé (HAS) a récemment mis à jour ses recommandations pour le traitement du diabète de type 2, et ne préconise plus les traitements à base de médicaments en première intention.
Le diabète touchait près de 3,8 millions de Français en 2022. Chez les adultes, le diabète de type 2 (DT2) est la forme la plus courante, représentant 90 % des cas. Sans prise en charge adaptée, le DT2 peut entraîner de graves complications affectant divers organes comme les yeux, les reins, les nerfs, les pieds et le système cardio-vasculaire.
Face à ces risques, la HAS a récemment opéré un changement de cap majeur dans ses recommandations de prise en charge. Alors qu’elle privilégiait le contrôle médicamenteux de la glycémie dans ses recommandations datant de 2013, la HAS préconise désormais “les thérapies non médicamenteuses d’abord” : changement d’alimentation, activité physique et lutte contre la sédentarité.
La HAS préconise également une approche globale et personnalisée des personnes souffrant de diabète de type 2, tenant compte des préférences et des besoins du patient. Si les thérapies non médicamenteuses ne suffisent pas à contrôler la glycémie, la HAS recommande la mise en place d’un traitement médicamenteux adapté aux comorbidités et aux facteurs de risque du malade.
Afin d’accompagner les professionnels de santé dans la mise en œuvre de ces nouvelles recommandations, la HAS a publié une synthèse de la stratégie thérapeutique ainsi que des recommandations spécifiques pour certaines populations et situations particulières.
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