Une nouvelle étude de l’INSERM vient renforcer l’importance du Nutri-Score comme outil de santé publique. Les chercheurs ont démontré le lien entre la consommation d'aliments mal classés au Nutri-Score et l'augmentation du risque de maladies cardiovasculaires.
Alors que les maladies cardiovasculaires sont responsables de 1/3 des décès en Europe, cette étude met en lumière le rapport entre une alimentation de faible qualité nutritionnelle et le risque d’accident vasculaire cérébral (AVC) et d’infarctus.
Pour ce faire, les chercheurs ont analysé les données de plus de 345 000 participants de la cohorte EPIC (European Prospective Investigation into Cancer and nutrition) dans 7 pays d’Europe, durant 12 ans. Il en ressort que la consommation d’aliments moins bien classés au Nutri-Score (catégories D et E du nouveau Nutri-Score) est associée à un risque accru de maladies cardiovasculaires et donc, de décès.
Cette étude de l’INSERM renforce les conclusions des études publiées précédemment (plus de 140 au sein de journaux scientifiques internationaux dont les études de cohorte SU.VI.MAX et NutriNet-Santé).
Publiée dans le Lancet Regional Health-Europe, elle apporte de nouveaux éléments en faveur de l’adoption du Nutri-Score comme logo nutritionnel obligatoire à l’échelle européenne. Si le Nutri-Score est actuellement en vigueur dans 7 pays d’Europe, dont la France, son affichage sur les produits reste optionnel. L’adoption en Europe de la stratégie Farm to Fork (de la ferme à la fourchette) qui vise, entre autres, à garantir à tous l’accès à une alimentation équilibrée pourrait cependant changer la donne.
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