L’Assurance maladie a récemment lancé une campagne d’information pour promouvoir un usage plus raisonné des médicaments. Avec un message simple : un traitement efficace ne nécessite pas systématiquement une prescription !
En France, près de 80 % des consultations médicales se terminent par une prescription médicamenteuse. Dans le même temps, la surconsommation de médicaments est responsable de 10 000 décès prématurés et de 200 000 hospitalisations par an. Les personnes âgées, qui consomment en moyenne 109 boîtes de médicaments par an, sont particulièrement touchées par ce phénomène.
Diffusée à la télévision, à la radio et sur le web, la campagne de l’Assurance maladie véhicule un message simple : « le bon traitement, ce n’est pas forcément un médicament ».
Alors que 82 % des médecins généralistes déclarent subir des pressions de la part de leurs patients pour prescrire une ordonnance en fin de consultation, la campagne de l’Assurance maladie met également l’accent sur l’indispensable dialogue entre patients et professionnels de santé.
De plus, un meilleur encadrement des antalgiques de niveau 2 (opioïdes) devrait voir le jour, avec une délivrance uniquement sur ordonnance sécurisée. De même pour les inhibiteurs de la pompe à protons (médicaments antiacides) dont 50 % des usages seraient non justifiés, avec des effets secondaires non négligeables.
Pour finir, dans un contexte de maîtrise des dépenses de santé et avec des remboursements de médicaments qui ont atteint 25,5 milliards d’euros en 2023, l’Assurance maladie, désire plus que jamais encourager l’usage de médicaments génériques et de biosimilaires, moins coûteux et tout aussi efficaces.
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