Saison des tiques : comment se protéger des maladies
associées ?

Piqûre de tique : un risque dans toutes les régions françaises

Les tiques sont en effet présentes sur l’ensemble du territoire national. On les rencontre de mars à novembre en forêt, mais également dans les champs, les prairies ou encore les jardins. Leur piqûre peut transmettre, aux humains comme aux animaux, des maladies virales, bactériennes ou parasitaires, telles que :

• La borréliose de Lyme : couramment appelée maladie de Lyme, dont plus de 39 000 cas ont été diagnostiqués en 2023, principalement dans les régions Est (Alsace, Lorraine) et Centre (Limousin) ;

• L’encéphalite à tiques peut entraîner des séquelles neurologiques (40 % des cas) : 39 cas ont été recensés en 2023. En hausse, sa prévalence est plus forte dans l’Est et la région Auvergne-Rhône-Alpes. Santé publique France met toutefois en garde contre une propagation possible aux régions limitrophes ;

• La fièvre hémorragique Crimée-Congo (FHCC), potentiellement mortelle : si aucun cas n’a encore été rapporté en France, des tiques infectées par le virus de la FHCC ont été répertoriées dans le sud de la France.

Maladies liées aux tiques : quelques réflexes indispensables pour se protéger

Pour faire face aux maladies liées aux piqûres de tiques, la prévention est donc essentielle. À cet effet, Santé publique France recommande de :

• Porter des vêtements longs et couvrants lors des activités de plein air ;

• Éviter les zones à risques (hautes herbes, fougères, broussailles) ;

• Utiliser un répulsif adapté ;

• S’examiner minutieusement au retour ;

• Retirer la tique au plus vite à l’aide d’un tire-tique (à défaut, une pince fine) en cas de piqûre.