Malus, résiliation, sur-sinistralité ou encore absence d’antécédents... : différentes situations qui rendent frileux les assureurs et/ou les amènent à majorer la cotisation de certains assurés. Mais ces derniers disposent heureusement de solutions pour y remédier, et d’interlocuteurs de confiance à solliciter.
Défaut de priorité, accrochage à l’occasion d’une manœuvre dans un parking ou suite au freinage d’un véhicule vous précédant… Autant d’accidents dont vous êtes considéré responsable et qui vous valent l’application de 25 % de malus sur votre prime d’assurance auto !
Au-delà de la pénalité financière qu’il représente, le malus constitue aussi un handicap pour changer d’assureur auto : vous risquez de coûter cher ! Pour autant, inutile d’essayer de cacher votre niveau de malus : il le saura automatiquement via le relevé d’information que vous aurez à lui donner.
Un coefficient de 1,25 est appliqué à votre cotisation, pour chaque sinistre responsable. Votre coefficient de malus cumulé ne peut pas dépasser 3,5.
Pour chaque année passée sans accident responsable, votre coefficient de malus baisse de 5 %, et disparaît complètement au bout de deux années successives sans sinistre.
Chaque année, plus d’un million d’assurés voient leur contrat auto résilié par leur assureur… En cause, leur défaut de paiement des cotisations dans les délais impartis, leurs fausses déclarations, ou encore l’aggravation de leur risque (souvent suite à une succession de sinistres)…
Là encore, ce n’est pas un signal idéal pour les assureurs qui peuvent être réticents à vous couvrir après une résiliation, impossible à dissimuler.
Toute résiliation à l’initiative de l’assureur est recensée par l’AGIRA, dans un fichier accessible à tous les assureurs.
Les informations sont conservées pendant :
5 ans si la résiliation fait suite à un sinistre ;
jusqu’à régularisation complète de la dette en cas de non-paiement des cotisations ;
2 ans dans les autres cas.
Tout accident n’entraîne pas de forcément de malus : ceux dans lesquels vous n’avez aucune responsabilité ne peuvent pas vous pénaliser à ce titre.
Mais ils peuvent toutefois faire grimper autrement votre tarif d’assurance auto, via l’application d’une surprime pour aggravation du risque. En effet, chacun de vos sinistres, responsables ou non, génère pour l’assureur des coûts d’indemnisation et/ou de frais de gestion.
La surprime est déterminée librement par l’assureur, en fonction de son évaluation.
Son cumul ne peut pas dépasser 100 % de votre prime de référence (ou 400 % en cas de circonstances aggravantes).
Qui sont-ils ?
Les jeunes conducteurs :
Ce statut leur est appliqué pendant au moins 3 ans après l’obtention de leur permis.
Leur surprime maximum est de :
+ 100 % la 1ère année
+ 50 % la 2ème année (si pas de sinistre l’année précédente)
+ 25 % la 3ème année (si pas de sinistre l’année précédente)
Les taux de surprime sont réduits de moitié pour les jeunes ayant suivi une formation anticipée.
Les conducteurs n’ayant pas été assuré en France pendant 3 ans consécutifs :
Ils repartent alors à zéro et sont soumis aux mêmes surprimes que les jeunes conducteurs.
Ils peuvent toutefois tenter de négocier leur surprime avec leur assureur, par exemple en apportant la preuve de leur assurance en tant que conducteur secondaire, ou d’une éventuelle assurance auto à l’étranger pendant la période concernée.
Vous avez un malus élevé ? Vous venez d’être résilié ? Vous avez cumulé plusieurs sinistres responsables ou non dans l’année ? Ou bien vous n’avez aucun antécédent ? Tous les conducteurs sont les bienvenus chez APRIL ! Pour nous, vous méritez d’être bien protégé pour repartir sur de bonnes bases, malgré votre historique.
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