En ce début d’année, le marché du crédit immobilier voit enfin ses taux d’intérêt se stabiliser, laissant espérer une conjoncture prometteuse après 2 ans marqués par la hausse des taux et l’inflation. Afin de renforcer cette dynamique, le Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF) a annoncé trois mesures clés visant à favoriser l’accès des ménages au crédit immobilier.
Le HCSF a décidé d’assouplir les conditions d’octroi des prêts immobiliers, en autorisant un allongement significatif de la durée de certains emprunts. Cette mesure s’appliquera toutefois uniquement aux financements destinés à des acquisitions immobilières nécessitant des travaux dont le montant dépasse 10 % du coût total de l’investissement.
Les emprunteurs concernés pourront désormais étaler leurs remboursements sur une période maximale de 27 ans, contre 25 ans auparavant. Une marge de manoeuvre supplémentaire donc, pour concrétiser un projet de rénovation.
Une autre mesure significative adoptée par le HCSF concerne l’exclusion des mensualités des prêts relais lors du calcul du taux d’endettement des emprunteurs. S’ils ont recours à un prêt relais pour l’achat d’un nouveau bien immobilier, ces derniers ne verront donc plus ces mensualités impacter négativement leur taux d’endettement.
Cette disposition offre là encore un peu de souplesse supplémentaire aux ménages souhaitant réaliser un nouvel achat immobilier tout en gérant efficacement leur transition financière.
Pour éviter les situations de surendettement des particuliers, le HCSF impose des règles strictes quant à l’obtention d’un crédit : la durée de remboursement ne doit pas excéder 25 ans (ou 27 ans en cas de travaux, comme évoqué précédemment), et leur taux d’endettement est limité à 35 %. En revanche, les banques sont autorisées à déroger à ces règles pour 20 % de leurs dossiers de demande d’emprunt.
Ce taux maximum de dérogations était basé auparavant sur les trimestres civils : il sera désormais contrôlé sur des trimestres glissants. Concrètement, une banque pourra dépasser la limite de 20 % de dérogations sur un trimestre sans être pénalisée, si elle corrige ce dépassement au cours des 2 trimestres suivants.
En cliquant sur « Je m'abonne », vous acceptez notre Politique de données personnelles. Vous pourrez vous désabonner à tout moment en cliquant sur le lien présent dans nos newsletters.