Alors qu’un quart des Français rencontrent des difficultés à accéder aux crédits immobiliers en raison de leur état de santé, les solutions existantes pour pallier cette problématique semblent toutefois peu mobilisées par les personnes concernées. Une question sur laquelle une récente étude réalisée par France Assos Santé s’est justement penchée (1).
Aujourd’hui en France, les personnes en situation de handicap, malades ou ayant été malades, ont plus de difficultés que les autres à accéder au crédit immobilier, faute d’arriver à assurer le prêt envisagé.
Selon France Assos Santé, pas moins d’un quart des Français auraient en effet été concernés par ce problème dans le cadre d’un projet d’achat immobilier.
14 % d’entre eux se sont heurtés à des propositions d’assurance emprunteur incluant une surprime conséquente, et 15 % ont fait face à des exclusions de garantie importantes… Enfin 13 % ont essuyé un refus d’assurance de prêt.
Différentes solutions existent pourtant pour permettre aux personnes malades ou en situation de handicap de souscrire un crédit immobilier malgré un risque aggravé de santé. Mais ces leviers paraissent encore trop peu connus par les Français.
Selon l’étude France Assos Santé, seuls 34 % ont déjà entendu parler du droit à l’oubli, qui permet aux anciens malades du cancer de ne pas déclarer cette maladie, à certaines conditions, lors d’une demande de crédit. 70 % ne sont pas au courant de la suppression des questionnaires de santé en vertu de la loi Lemoine (pour les crédits cumulés assurés inférieurs à 200 000 € par emprunteur, dont l’échéance finale intervient avant ses 60 ans).
Enfin, seuls 16 % des Français ont connaissance de la convention AERAS, visant à faciliter l’accès à l’assurance et au crédit des personnes ayant un risque aggravé de santé.
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