Pour la première fois depuis 10 ans, le marché de l’immobilier ancien devrait connaître une baisse de régime, en 2022 et 2023. C’est en tout cas ce que prédit le groupe bancaire BPCE dans son baromètre réalisé avec l’institut d’étude Audirep.
Alors que ce pan du marché immobilier brillait par sa stabilité, il semble que l’on doive s’attendre à une baisse de 5% du volume des ventes en 2022, et de 8,6 % en 2023.
Si les transactions ont toujours de quoi impressionner, cette tendance baissière ne passe pas inaperçue auprès des acteurs du secteur, qui n’ont rien vu de tel depuis une décennie.
Derrière ce phénomène, deux facteurs principaux ont été identifiés.
D’une part, la hausse des taux d’intérêt, qui devrait se poursuivre l’année prochaine, pourrait impacter le pouvoir d’achat des acheteurs et les inciter à surseoir leur projet immobilier, voire à tirer un trait dessus.
D’autre part, les mesures relatives au DPE ont fortement impacté le marché de l’ancien. D’ici quelques années, la performance énergétique d’un bien immobilier pourra aboutir à une interdiction de location. Les habitations classées G seront les premières à en faire les frais dès 2025, suivies par les habitations classées F en 2028 et les habitations classées E en 2034.
Outre les investissements locatifs, les biens vendus comme résidences principales pourraient eux aussi voir leur prix de vente impacté par un mauvais DPE.
Source : https://radio.immo/