Alors que le marché immobilier traverse une période de baisse, un acteur surprend en tirant son épingle du jeu : les femmes. Dans cette conjoncture défavorable, la gent féminine gagne en présence et en influence, avec une hausse de 6% du nombre de femmes parmi les acheteurs et les vendeurs.
La Fédération Nationale de l'Immobilier (FNAIM) signale une chute de 15% des transactions depuis le début de l'année, attribuable à l'inflation et à la hausse des taux d'intérêt. Cependant, l'analyse des profils d'acheteurs et de vendeurs réalisée par un acteur majeur du secteur révèle des dynamiques intéressantes.
Du côté des vendeurs, les changements de vie dictent les ventes en temps de crise. Les personnes divorcées voient leurs ventes augmenter de 7%, tandis que celles en deuil enregistrent une hausse de 18%. Les projets de couple pèsent également plus lourd avec une augmentation de 10%. En revanche, les ménages établis et les motivations de confort marquent une pause, contribuant à une diminution de 4% des ventes liées au mariage ou au Pacs et de 9% des ventes pour agrandissement.
Les biens de plus de 100 m² gagnent en attractivité avec une augmentation de 8% des mises en vente, tandis que les biens entre 36 m² et 50 m² diminuent de 5%. Du côté des acheteurs, les primo-accédants et les célibataires sont les plus touchés par la baisse du pouvoir d'achat immobilier, affichant une baisse de 2% pour les primo-accédants et de 6% pour les célibataires. Cependant, la proportion d'investisseurs locatifs augmente de 10%.
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