Ce n’est plus un secret, les Français montrent depuis deux ans un engouement croissant pour les villes dites moyennes. Si cette tendance prend racine avant 2020, la pandémie de Covid-19 a vraisemblablement agi comme un catalyseur en incitant une plus large proportion de propriétaires à migrer vers ces zones de vie à mi-chemin entre milieux urbain et rural, plus accessibles, plus vertes et offrant toutes les commodités d’une grande ville.
Ce Baromètre 2022 de l’immobilier des villes moyennes, réalisé dans le cadre du programme Action Cœur de Ville (ACV) en partenariat avec le Conseil supérieur du notariat, confirme la montée en puissance du marché de l’immobilier dans ces villes intermédiaires entre 2018 et 2021, et semble présager une certaine pérennité pour cette tendance.
Depuis 2018, on constate une augmentation du volume de ventes de 17 % dans les villes bénéficiaires du programme, et une augmentation de 12 % entre 2020 et 2021.
Bonne nouvelle pour les citadins n’ayant pas encore concrétisé leur projet de migration : l’attractivité immobilière croissante des villes moyennes n’a pas eu pour conséquence de rendre les logements moins accessibles, puisque malgré une augmentation de 15 % du prix au mètre carré en 2021, le prix médian des logements (appartements ou maisons) et resté inférieur dans les villes-centres que dans le reste des agglomérations.
Retrouvez le Baromètre 2022 de l’immobilier de villes moyennes dans son intégralité pour en savoir plus sur l’évolution du marché dans ces nouveaux eldorados de l’hexagone.