Habituellement relativement insensible aux fluctuations économiques, le marché de l’immobilier commence néanmoins à subir les répercussions de l’inflation par le biais de la hausse des taux d’intérêt.
En effet, le taux moyen d’un prêt sur 20 ans a été multiplié par 2,5 en l’espace d’un an, contribuant, conjointement à la hausse des taux d’usure, à restreindre l’accès au crédit immobilier pour de nombreux emprunteurs.
Si l’on ajoute à cela la récente augmentation du coût de l’énergie, la pression subie par le marché immobilier et la hausse des taux qui en résulte est mal vécue par les acquéreurs et investisseurs qui, pour beaucoup, voient leur pouvoir d’achat menacé.
En réaction, ces derniers s’attèlent à faire baisser le prix des logements, si bien que les professionnels du secteur prévoient une chute pouvant atteindre les 5 %.