À Paris, comme en région parisienne et en province, les prix de l’immobilier ancien affichent tous une baisse : une opportunité pour les candidats à l’achat immobilier. Pour autant, le volume des ventes est encore en berne, en particulier celui des maisons individuelles (1).
Pour le troisième trimestre consécutif, les prix de l’immobilier reculent progressivement en région parisienne comme en province. Certes, il ne s’agit pas d’une chute vertigineuse, mais la tendance baissière semble se confirmer, mois après mois.
Selon les observations des Notaires de France et l’Insee, sur un an, les prix des logements anciens ont en effet reculé de 5,2% au premier trimestre 2024. Et ce, après deux trimestres précédents de baisse (- 3,9% et -1,8%).
Les prix des logements anciens en Île-de-France sont même en recul pour le sixième trimestre consécutif… Ils diminuent de 2,6 % au premier trimestre 2024 après essuyé -1,7 et -2,2% les deux trimestres précédents. Aujourd’hui, le marché est finalement revenu au niveau de mi-2019.
En province, si la baisse des prix des logements anciens s’atténue légèrement sur le premier trimestre 2024 (-1,2%, après -1,9% au quatrième trimestre 2023), elle s’accentue sur un an (-4,2% au premier trimestre 2024 par rapport au 1er trimestre 2023).
La diminution des prix constatée sur tout le territoire français est une bonne nouvelle pour les acheteurs, d’autant qu’elle se couple une tendance à la baisse des taux d’intérêt des crédits immobiliers. Mais pour l’heure, ce n’est apparemment pas encore suffisant à relancer le marché.
Le nombre de transactions annuelles ne cesse, en effet, de diminuer. Cumulé sur les 12 derniers mois, ce chiffre était estimé à 822 000 fin mars 2024, contre plus d’un million un an plus tôt.
Le marché des logements anciens est particulièrement impacté. Les volumes des ventes ont en effet baissé de 24 % par rapport au 1er trimestre 2023, et de 40 % par rapport au 1er trimestre 2022. Sur ce marché, la contraction du volume des ventes est plus marquée pour les maisons que pour les appartements, en Île-de-France comme en province. Alors que ces dernières étaient autrefois plébiscitées par les acquéreurs, elles semblent donc désormais trouver plus difficilement preneur…
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Source : (1) https://www.insee.fr/fr/statistiques/8190571