Nouveau zonage prêt taux zéro
  • Publié le 09/09/2024
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Nouveau zonage PTZ : près de 700 nouvelles communes classées en zone tendue

Depuis juillet dernier, de nouvelles communes ont rejoint la liste des zones tendues. Visant à mieux répondre à la crise du logement, cette mesure va permettre à davantage de ménages emprunteurs d’accéder au prêt à taux zéro (PTZ) et aux logements locatifs intermédiaires.

De nouvelles communes classées zones tendues

Le 5 juillet 2024, un arrêté gouvernemental a reclassé près de 700 communes parmi les « zones tendues ». Une mesure qui fait suite au reclassement préalable de plus de 100 communes en octobre dernier.

Cet élargissement devrait contribuer à changer la donne dans ces zones où la demande de logements est largement supérieure à l’offre. Les ménages concernés auront ainsi davantage accès au crédit immobilier via le PTZ (Prêt à taux zéro), ainsi qu’aux logements locatifs intermédiaires.

L’accès à la propriété facilité, grâce à l'assouplissement des conditions du PTZ

Parallèlement à la révision du zonage, les conditions d’accès au PTZ ont été assouplies et les barèmes de revenus revalorisés. Ainsi, 3 millions de ménages supplémentaires sont désormais éligibles au prêt.

Accordé dans le cadre de l’achat ou de la construction d’une résidence principale et valable jusqu’en 2027, le PTZ 2024 peut couvrir jusqu’à 50 % du coût total de l’opération.

Recentré récemment sur les logements neufs en habitat collectif, sa durée de remboursement peut s’étendre de 10 à 25 ans.

Favoriser les logements locatifs intermédiaires

Le ministère de la Transition écologique précise que ces reclassements en zone tendue devraient permettre à davantage de communes d'accueillir des logements locatifs intermédiaires, où les loyers pratiqués sont 10 à 15 % inférieur au marché local.

Ces logements intermédiaires sont une alternative accessible aux ménages qui ne sont pas éligibles aux logements sociaux, mais qui peinent à habiter dans le parc privé.

Objectif du Gouvernement : doubler la production de logements intermédiaires pour atteindre les 30 000 unités par an d’ici à 2026.