En 2022, à peine 3 % des individus de plus de 65 ans ont réussi à obtenir des prêts de plus de 20 ans, révèle une étude récente. Alors que l'âge avance, la confiance des banques diminue, mais il reste des portes ouvertes à condition d'accepter certaines concessions.
Les exigences en matière de garanties sont sans aucun doute le principal défi. La plupart des banques refusent les prêts dont l'échéance se prolonge au-delà des 70 ou 75 ans de l'emprunteur, et les risques liés à la santé, particulièrement chez les hommes, à cet âge, sont un facteur clé. Les prêts s’en trouvent donc souvent limités à des durées plus courtes, typiquement de 5 à 10 ans, pour assurer un remboursement rapide. De plus, des montants élevés exigent fréquemment la souscription d’une garantie décès et invalidité, nécessitant un examen médical approfondi et complexe.
Toutefois, des solutions alternatives émergent pour surmonter ces obstacles. Certaines institutions spécialisées proposent des prêts pour les retraités jusqu'à 90 ans, avec des échéances allant jusqu'à 95 ans. En parallèle, le prêt viager hypothécaire constitue un autre recours : l'emprunteur reçoit un capital ou une rente sans avoir à effectuer de remboursement de son vivant. Gardez à l’esprit que dans ce schéma, la propriété du bien est transférée au prêteur au décès, ce qui peut entraver la transmission du patrimoine aux héritiers.
Une approche préventive peut également être adoptée : entre 50 et 60 ans, les banques sont plus enclines à accorder des prêts, car les emprunteurs sont encore en activité et présentent des revenus stables et substantiels. Par ailleurs, les prêts ajustables au moment de la retraite, avec des mensualités décroissantes, se présentent comme une option intéressante pour les seniors.
Malgré les défis, des opportunités d'emprunt existent pour les seniors. En choisissant des alternatives appropriées ou en planifiant en amont, il est possible pour les aînés d'accéder aux prêts et de répondre à leurs besoins financiers.