Les rapports des années précédentes démontrent un intérêt particulier des acheteurs pour les zones rurales. C’est encore vrai cette année et ce sera encore valable pour 2023. Le prix de l’immobilier dans ces territoires a augmenté de 8 % cette année.
Un attrait qui risque de s’affaiblir au vu de la pénurie de maisons qui s’annonce. En effet, depuis la crise sanitaire, le stock de maisons individuelles diminue à hauteur de 54 %. On constate que les appartements se vendent moins qu’auparavant avec une baisse de 28 %.
Le retour progressif à la normale est toutefois freiné par la situation inflationniste. Les particuliers se confrontent à la hausse des taux d’intérêt et naturellement, le nombre de crédits immobiliers baisse.
La forte suroffre dans certaines grandes villes comme Paris ou Lyon illustre la baisse d’attractivité en corrélation avec la hausse des prix globaux.
Cela ne signifie pas que le marché immobilier est en récession totale. Au contraire, des territoires attractifs se démarquent. Marseille et Strasbourg connaissent toutes les deux une augmentation des prix nettement marquée en comparaison avec les autres métropoles françaises avec 9 % pour l’une, et 8,7 % pour l’autre.
En somme, une étude de Meilleurs Agents affirme que le prix de l’immobilier pour l’année 2023 risque d’être en hausse de 3 % sur le territoire français. Malgré un ralentissement remarqué, aucun chamboulement n’est à prévoir dans le marché de l’immobilier, même s’il faut garder un œil averti sur l’inflation.