Alors que nous sortons à peine de la crise sanitaire, le contexte économique actuel impose des changements dans les comportements des acquéreurs de biens immobiliers. Le marché de l’immobilier ancien connaît une augmentation des prix et des volumes de ventes. S’il est ponctué par des phases de ralentissement, on ne signale rien qui ne fragilise réellement ce marché très prisé.
Depuis 2020, l’écart entre le taux d’acheteurs de maisons et les vendeurs se creuse. En effet, les négociations étant plus difficiles au vu de la demande croissante, le marché de l’immobilier ancien est aujourd’hui considéré comme tendu. Ce phénomène tend toutefois à s’atténuer puisqu’on constate une régression de 12% d’acheteurs entre juillet et août 2022 par rapport à 2021.
Les dernières statistiques officielles publiées par l’Insee présentent effectivement un ralentissement de la hausse des prix. Au 4ème trimestre 2021, le prix de l’immobilier a connu une augmentation de 7,1 %. Augmentation qui n’a cessé au 1er trimestre 2022 puisque le chiffre atteint +7,3 %. Cependant, le ralentissement est perceptible au 2ème trimestre de l’année 2022 puisque les statistiques présentent une augmentation de « seulement » 6,8 %.
Plusieurs éléments expliquent l’évolution des prix de l’immobilier ancien. Par exemple, on note que les maisons de province contribuent grandement à la hausse. Si le marché francilien est en recul, ce n’est pas le cas en province où les maisons restent le type de bien préféré des Français en quête de tranquillité, loin des grandes villes.
Le marché de l’immobilier ancien reste tout de même élevé en terme de volume de ventes, et les ralentissements constatés ne font que réguler la situation du marché.