Aidants familiaux personnes dépendantes : les nouvelles reco de la HAS
  • Publié le 29/07/2024
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Aidants familiaux de personnes dépendantes : les nouvelles recommandations de la HAS

En France, plus de 9 millions de personnes accompagnent régulièrement un proche en situation de handicap ou de perte d’autonomie. Ces aidants familiaux jouent un rôle essentiel, au détriment parfois de leur santé mentale ou de leur vie privée. La Haute Autorité de Santé (HAS) vient justement de publier de nouvelles recommandations pour mieux les soutenir.

Repérer et accompagner : les clés pour prévenir l’épuisement des aidants familiaux

Parents, enfants, conjoints ou même voisins : leur engagement auprès de leur proche dépendant est souvent invisible. La HAS, saisie par la DGCS (Direction générale de la cohésion sociale), insiste sur l’importance d’un repérage précoce de ces aidants non professionnels pour mieux les accompagner.

Dans le même temps, les professionnels de santé, du secteur social ou médico-social, de l’éducation et toutes les personnes en lien avec un aidant sont appelés à être vigilant face aux signes d’épuisement, d’isolement ou encore de difficultés financières.

Dans son communiqué, la HAS insiste aussi sur l’utilité d’un accompagnement personnalisé. À ce titre, elle propose aux professionnels de santé une grille d’évaluation pour mieux comprendre les besoins et difficultés des aidants et leur proposer des solutions de répits personnalisées.

Le cas particulier des mineurs en situation d’aide de proches dépendants

Le repérage précoce des jeunes aidants est également une priorité pour La HAS. En France, 500 000 enfants et adolescents soutiennent un proche malade ou handicapé avec parfois des conséquences importantes sur leur scolarité et leur développement. Pour ces jeunes, l’Autorité de Santé recommande des solutions de soutien spécifiques incluant un soutien scolaire ou administratif.

Pour finir, la HAS invite les professionnels de santé, du secteur social, de l’éducation et même du monde du travail à se former et à renforcer leurs compétences pour mieux appréhender la situation des aidants.