Implants dentaires remboursement
  • Publié le 15/01/2025
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Implants dentaires : bientôt remboursés ?

La Haute Autorité de santé (HAS) a récemment émis un avis favorable quant au remboursement des implants dentaires dans certains cas d’édentement, ouvrant ainsi la voie à une meilleure prise en charge financière en cas de soins liés à la perte dentaire. Une avancée significative vers une meilleure accessibilité des soins dentaires.

Un besoin croissant d’implants dentaires dans la population

La perte dentaire, qu’elle soit partielle ou complète, constitue une réalité pour un nombre de plus en plus important de Français. En 2023, près d’un million d’implants dentaires ont été posés en France. De son côté, l’OMS (Organisation mondiale de la Santé) prévoit par ailleurs que 30 % de la population mondiale sera totalement édentée d’ici 2030.

Face à cette demande croissante et aux difficultés d’accès aux soins dentaires, l’Assurance maladie a sollicité la HAS pour évaluer la pertinence du remboursement des solutions implanto-prothétiques.

La HAS favorable à une meilleure prise en charge des implants dentaires, sous conditions

L’avis de la HAS concerne deux types de prothèses :

  • Les prothèses fixes unitaires supra-implantaires ou PFUSI en cas d’édentement unitaire ;

  • Les prothèses amovibles complètes implanto-retenues ou PACIR en cas d’édentement complet.

L’autorité de santé souligne les avantages de ces solutions. Les PFUSI sont moins invasives que les bridges traditionnels et préservent les dents adjacentes. Les PACIR améliorent quant à elles la stabilité des dentiers et la qualité de vie du patient.

La nécessité d’un parcours de soins encadré

Afin d’encadrer cette prise en charge, la HAS a défini un parcours de soin en trois étapes : une phase pré-thérapeutique d’évaluation et de planification, une phase thérapeutique de pose des implants et des prothèses et une phase post-thérapeutique de suivi.

Dans son avis, la HAS insiste également sur les obligations des praticiens en matière d’informations, de consentement éclairé et de traçabilité des dispositifs médicaux.

Reste donc à attendre que ces évolutions soient inscrites dans le Code de la Sécurité sociale.