Alors que le nombre de cas augmente en Europe, seule une femme sur cinq connaîtrait le lien entre consommation d’alcool, même modérée, et risque de développer un cancer du sein. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) tire la sonnette d’alarme.
Principal facteur de risque de cancer le plus facilement évitable, l’alcool perturbe les niveaux d’œstrogènes qui jouent un rôle déterminant dans la survenue du cancer du sein.
Un risque présent même en cas de consommation modérée. L’OMS révèle en effet dans un communiqué de mars 2024 que « plus de la moitié des cas de cancer du sein attribuables à l’alcool ne sont pas dus à une consommation excessive ». Un tiers des nouveaux cas concerne des femmes dont la consommation est de seulement deux verres de vin par jour, selon une étude réalisée dans 14 pays d’Europe.
Pourtant, mal informées, les Européennes ne seraient que 21 % à connaître ce lien entre alcool et cancer du sein…
Le responsable de l’OMS en Europe, Hans Kluge, appelle donc les gouvernements européens à mettre en place des outils de prévention et des avertissements clairs sur les bouteilles d’alcool. Un dispositif équivalent à ce qui se fait pour le tabac et qui pourrait, selon lui, permettre d’éviter jusqu’à 4 cancers sur 10.
Avec des niveaux de consommation inchangés depuis 2010, Hans Kluge rappelle également que l’alcool est aujourd’hui responsable d’un décès sur dix en Europe.
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