Le Comité de veille et d’anticipation des risques sanitaires (Covars) s’inquiète de la prise en charge du syndrome post-Covid (SPC) en France, qualifiant la situation d'"insatisfaisante". Selon le comité, des centaines de milliers de personnes, soit environ 10 % des personnes infectées par le Covid-19, souffrent du SPC (aussi appelé Covid long), mais il semble que la France n'a pas pleinement reconnu la réalité de cette maladie.
Les populations à risque, y compris les enfants, les adolescents, les personnes âgées et celles avec des comorbidités, restent sous-détectées.
Cette forme de syndrome post-infectieux (SPI), décrite par le Covars comme une "réalité organique", a été observée dans d'autres pathologies infectieuses telles qu'Ebola, le chikungunya et le West-Nile.
Les patients atteints font face à des répercussions majeures sur leur vie quotidienne, et se trouvent fortement invalidés tant dans les sphères privée que scolaire et professionnelle.
Pour améliorer la prise en charge de la maladie, le Covars a formulé plusieurs recommandations, parmi lesquelles : un financement dédié au SPC, une formation des soignants sur les syndromes post-infectieux, et une intégration de ces questions dans les études de médecine.
Il préconise également la mise en place de parcours de soins pluridisciplinaires pour une prise en charge plus exhaustive des conséquences du SPC.
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