- Publié le 4/15/2023
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47,3% des Français en situation de surpoids ou d’obésité
L’Inserm a récemment déclaré que 47,3 % des adultes français, soit près d’une personne sur deux, serait obèse ou en surpoids.
En se basant sur les chiffres collectés en 2020 par l’institut de sondage Odoxa, l’Inserm a récemment déclaré que 47,3 % des adultes français, soit près d’une personne sur deux, seraient obèses ou en surpoids.
Il convient néanmoins de faire la distinction entre les chiffres relatifs au surpoids et ceux qui concernent l’obésité : si le premier stagne autour de 30 % de la population française depuis 1997, la seconde croît à un rythme soutenu, avec 8,5 % de la population en 1997, 15 % en 2012 et 17 % en 2020. Mais l’augmentation la plus drastique concerne l’obésité morbide, avec des chiffres multipliés par 7 entre 1997 et 2020.
Les données de l’étude révèlent en outre des disparités quant aux catégories de la population et aux zones géographiques les plus affectées par ce problème de santé publique.
On constate ainsi que si les seniors sont toujours les plus concernés par le surpoids et l’obésité (57,3 % des personnes de 65 ans et plus), une augmentation inquiétante du phénomène chez les plus jeunes est à déplorer. L’obésité chez les 18-24 a en effet été multipliée par 4 depuis 1997, et par 3 chez les 25-34 ans, tandis que les proportions restent relativement stables chez les plus de 55 ans.
Des différences intersexuelles ont également été mises en évidence : les hommes sont plus concernés que les femmes par le surpoids, avec un taux de 36,9 % contre 23,9 %, tandis que la tendance est inversée pour l’obésité, avec 17,4 % d'obèses chez les femmes contre 16,7 % chez les hommes.
Quant aux données géographiques, elles indiquent que les habitants du Nord et du Nord-Est de la France sont les plus touchés, avec 20 % de personnes obèses. A titre de comparaison, ils ne sont que 14,5 % en Île-de-France et dans les Pays de la Loire.
Ces informations seront utilisées pour concevoir et mettre en place des politiques de prévention plus efficaces et mieux ciblées, mais aussi pour prévoir des solutions de prise en charge adaptées aux besoins des personnes concernées.