Dans le langage immobilier, une plus-value désigne la différence de prix positive
entre le prix d’achat d’un bien, et le prix auquel il est ensuite revendu. Un bien acheté 200 000 €, puis revendu 250 000 € (à la suite de travaux de rénovation, ou du fait de l’inflation) représente donc une plus-value (soit un bénéfice) de 50 000 € : le vendeur est alors excédentaire.
À l’inverse, la moins-value immobilière correspond à une différence de prix négative : si le bien est revendu moins cher qu’au prix où il a été acquis auparavant, le vendeur sera considéré comme déficitaire.
Concernant l’assurance-vie, on parle de plus-value (ou d’intérêts) lorsque le capital final acquis à la fin du contrat est supérieur à la somme des versements effectués tout au long de la vie de ce dernier. Ces plus-values sont soumises à des règles d’imposition particulière : en fonction de la date de souscription du contrat et de sa durée, le taux d’imposition de la plus-value varie.
En cas de conjoncture financière peu favorable, si les placements n’ont pas les résultats escomptés, il est possible de constater une moins-value (la somme des versements effectués est plus élevée que le capital final acquis) : le contrat d’assurance-vie est alors considéré comme déficitaire.