En matière d’assurance, lorsqu’un bien assuré subit un sinistre garanti, il est généralement indemnisé :
soit en valeur d’usage : sa valeur est évaluée en tenant compte de sa vétusté (c’est-à-dire de la dépréciation de sa valeur avec le temps et l’usure). Un coefficient de vétusté est alors appliqué par l’assureur, qui est défini dans le contrat d’assurance et qui dépend de la nature du bien. Plus le bien est ancien, moins l’indemnisation sera donc élevée ;
soit en valeur à neuf : l’indemnisation sera calculée en fonction de la valeur d’usage du bien, mais majorée d’un complément prévu au contrat, fixé en % de la valeur d’un bien neuf identique au moment du sinistre (généralement plafonné à 25 %). L’indemnisation est donc plus élevée qu’en cas d’indemnisation en valeur d’usage, puisque le contrat prévoit ce qu’on appelle le rachat de la vétusté.
Le versement de l’indemnisation en valeur à neuf se fait généralement en deux temps : l’indemnisation en valeur d’usage est versée à l’assuré dans un 1er temps, et le complément d’indemnisation dans un second temps quand l’assuré fournit à l’assureur les justificatifs de reconstruction, de remise en état ou de remplacement des biens concernés.