À la différence des établissements publics de santé (soumis au droit public et dont le personnel appartient à la fonction publique hospitalière), les structures du secteur privé de santé (établissements de santé privés) ne relèvent pas de l’État mais peuvent être gérées par :
des associations, des mutuelles, des congrégations ou encore des fondations : leurs établissements hospitaliers sont alors le plus souvent à but non lucratif ;
des entreprises privées : leurs structures de santé sont dès lors généralement à but lucratif.
Tous les établissements de ces deux catégories du secteur privé hospitalier sont certifiés par la Haute Autorité de Santé (HAS).
Comme le secteur public, le secteur privé hospitalier a pour mission :
Le diagnostic, le traitement et la surveillance des patients ;
La délivrance de soins avec hébergement, en ambulatoire ou au domicile du malade. Il peut s’agir de soins de courte durée, de soins de suite et de réadaptation et de soins de longue durée ;
La participation à la politique de santé publique.
L'Assurance Maladie rembourse de la même manière les soins reçus dans un hôpital public que dans une clinique privée. Vous serez donc remboursé à hauteur de 80 % de vos frais de séjour et des honoraires médicaux, sur la base des tarifs en vigueur.
Le remboursement dont vous bénéficierez suite à un acte médical dans un hôpital privé sera le même que celui faisant suite à un passage dans un hôpital public.
Pourtant, le reste-à-charge sera généralement plus élevé dans un hôpital ou clinique privée
En effet, les cliniques privées non conventionnées appliquent des tarifs plus élevés que les tarifs en vigueur, les frais restant à votre charge peuvent donc être très importants. Renseignez-vous auprès de votre caisse d'Assurance Maladie avant votre admission.