Voiture de collection ou de sport, voiture en leasing, véhicule hybride… Vous avez choisi une voiture adaptée à vos goûts, à votre mode de vie et à votre budget. Votre contrat d’assurance doit répondre à la même logique, et vous offrir la meilleure couverture au prix le plus intéressant.
De plus en plus de constructeurs automobiles proposent des voitures en location. Deux offres sont possibles : la location avec option d’achat (LOA, également appelé « leasing »), et la location longue durée (LLD). Dans le premier cas, le conducteur peut acquérir le véhicule à la fin du contrat de location, dans le second, il le restitue à l’échéance du contrat.
Dans les deux cas, la souscription d’une assurance auto, a minima une garantie responsabilité civile, est obligatoire. Ce type de contrat, également appelé assurance au tiers, est à la charge du locataire du véhicule. Certaines sociétés de location proposent un contrat d’assurance groupe pour couvrir la voiture en leasing.
Vous pouvez refuser le contrat d’assurance auto leasing ou d’assurance auto LLD proposé, et assurer votre véhicule de location auprès de la compagnie d’assurance de votre choix. Attention, dans certains cas, l’entreprise de location peut légalement exiger que vous souscriviez des garanties complémentaires, et rejeter une simple assurance au tiers.
Il vous appartient de couvrir le véhicule que vous louez. Ainsi, si la société de location ne vous propose aucun contrat d’assurance, vous devez effectuer les démarches de votre côté afin d’assurer le véhicule comme si vous en étiez le propriétaire.
En France, l’appellation voiture de collection correspond à un véhicule mis en circulation il y a plus de trente ans. Un traitement spécial leur est réservé : ces voitures de collection sont dotées d’une carte grise spécifique, et le contrôle technique n’est obligatoire que tous les cinq ans.
Dans les faits, un véhicule plus récent, mais d’un prix élevé et issu d’une série limitée, peut être considérée par un assureur comme une voiture de collection.
Même si certaines de ces voitures ne roulent que très peu durant l’année, il n’en reste pas moins qu’une assurance est obligatoire, comme pour tous les véhicules terrestres à moteur. Il est possible de souscrire une assurance auto classique pour sa voiture de collection, mais ce type de couverture n’est pas forcément la plus adaptée.
En effet, les compagnies disposant d’une offre pour les voitures anciennes tiennent compte du fait que celles-ci roulent peu, et ont par extension statistiquement moins de risques d’accident. Par répercussion, le montant de la prime annuelle d’un contrat d’assurance véhicule ancien est souvent plus faible que celui d’un contrat d’assurance auto classique.
Afin de souscrire une assurance auto véhicule de collection, ou une assurance auto véhicule ancien, les assureurs exigeront que vous remplissiez certains critères. Le plus souvent, les assureurs exigent notamment que :
vous possédiez le permis de conduire depuis au moins 3 ans ;
vous soyez âgé de 21 ans minimum ;
vous possédiez un autre véhicule pour effectuer vos trajets du quotidien ;
vous n’ayez pas eu d’accident de la route depuis 2 ans.
Avant de faire vrombir le moteur surpuissant de sa voiture de sport, pas de doute, il faut lui trouver une couverture adaptée… Au moment de la souscription d’un contrat d’assurance auto voiture de sport, l’assureur tient notamment compte de :
la valeur de votre véhicule : souvent élevée, avec par conséquent un risque accru de vol ;
la puissance de son moteur : également élevée, et qui entraîne une augmentation du risque de sinistres.
Ces deux critères peuvent rapidement faire grimper la prime d’un contrat d’assurance auto.
Vous participez à des compétitions sportives au volant de votre bolide ? Cette garantie étant généralement exclue des contrats d’assurance automobile classique, il faut dans ce cas vous tourner vers un assureur spécialisé, qui vous proposera une garantie responsabilité civile circuit.
Lors du calcul du montant de la prime annuelle de votre assurance auto, votre assureur compile un certain nombre d’informations. Si votre véhicule est un diesel, il tient notamment compte du fait que :
le coût des pièces et des réparations est plus élevé que pour une voiture essence ;
statistiquement, les véhicules diesel sont plus souvent volés ;
et leur cote est en général plus élevée, car ils sont plus faciles à revendre, bien que la tendance commence à s’inverser.
Par conséquent, l’assurance auto pour véhicule diesel est généralement plus chère que l’assurance véhicule essence.
Les véhicules écologiques peuvent être considérés comme plus sûrs par les assureurs, du fait du profil de leur conducteur type : souvent confirmé, sensible à l’environnement, adoptant une conduite plus prudente.
Utilisés en ville sur de petites distances, les voitures électriques génèrent également un risque d’accident moindre que des voitures à moteur thermique utilisées pour de longs trajets.
Pour toutes ces raisons, les assureurs pourraient proposer une prime moins élevée pour l’assurance auto d’une voiture hybride ou d’une voiture électrique que pour une assurance auto classique.
Dans quelques années, les véhicules autonomes auront une place à part entière sur le marché de l’automobile. Ces voitures à conduite partiellement ou totalement autonome vont bouleverser nos habitudes de déplacement, mais également révolutionner le secteur de l’assurance automobile.
En effet, à l’heure actuelle, le conducteur est censé être maître de son véhicule en toute circonstance. À ce titre, il peut être déclaré responsable d’un sinistre. Au volant d’une voiture autonome, le conducteur devient simple passager, et le navigateur prend en charge le traitement des données et le bon déroulement du trajet.
Dans ces conditions, qui peut être déclaré responsable en cas d’incident ? Le propriétaire du véhicule, le constructeur automobile, le système d’exploitation ? Ces questions ne font pas consensus chez les compagnies d’assurance, qui travaillent sur un nouveau type de contrat d’assurance auto pour les véhicules autonomes, déresponsabilisant les conducteurs au profit de la machine, jugée responsable par défaut.
Un système de boîte noire, très proche de celui des avions et placé dans les voitures autonomes, permettra également de définir les causes exactes du sinistre.