Vous souhaitez acheter un bien immobilier pour le mettre en location ? Afin de garantir le remboursement de l’emprunt, vous devez souscrire une assurance de prêt pour cet investissement locatif. Les primes pourront être déduites de vos revenus si vous êtes assujetti au régime fiscal du réel.
Qu’il concerne l’acquisition d’une résidence principale, d’une résidence secondaire ou un investissement, un prêt immobilier doit toujours être garanti par une assurance emprunteur.
Lors d’un investissement locatif, les exigences des banques en matière de couverture sont généralement moindres, puisque les loyers garantissent le remboursement du crédit même en cas de sinistre de l’emprunteur. Les organismes prêteurs vous demanderont donc d’être couvert a minima contre deux risques : le décès et la perte totale et irréversible d’autonomie (PTIA). Si l’un de ces aléas se réalise, alors l’assurance de prêt remboursera le capital restant dû dans la limite de la quotité assurée.
Rien ne vous empêche de souscrire des garanties supplémentaires pour améliorer votre protection, comme la garantie invalidité permanente totale (IPT), la garantie invalidité permanente partielle (IPP), la garantie incapacité temporaire totale de travail (ITT) ou une garantie perte d’emploi.
Une assurance prêt immobilier est aussi nécessaire si vous investissez à travers une SCI.
Au moment de choisir l’assurance emprunteur de votre crédit immobilier, vous disposez de deux options :
le contrat groupe de votre banque : le prix est mutualisé pour un panel d’emprunteurs standards et ne prend pas en compte les spécificités de votre profil d’investisseur locatif ;
la délégation d’assurance : à l’inverse, les assureurs extérieurs proposent des contrats personnalisés, vous permettant de composer une couverture sur mesure, adaptée à vos besoins.
Pour bien comparer les contrats, examinez :
le coût à couverture égale : le taux d’une assurance prêt immobilier pour un investissement locatif est généralement moins élevé que lors de l’achat d’une résidence principale ;
l’étendue des garanties, notamment celles qui sont optionnelles : le contrat peut par exemple limiter les garanties IPT, IPP et ITT à l’exercice de sa profession, ou bien de toute profession (le plus protecteur étant la limitation à SA profession) ;
les exclusions de garantie si vous pratiquez un métier ou un sport à risques ;
le délai de franchise et le délai de carence, pendant lesquels vous ne pouvez pas activer les garanties.
Vous n’êtes pas satisfait de votre contrat ? Sachez que vous pouvez résilier facilement votre assurance de prêt au cours de la première année ou au moment de son renouvellement annuel.
Lorsque vous achetez un bien immobilier afin de le louer, vous êtes autorisé à déduire un certain nombre de charges de vos revenus fonciers, dont vos primes d’assurance de prêt, sous réserve d’avoir opté pour le régime réel d’imposition.
Il vous suffit alors de reporter les primes sur la déclaration annuelle de vos revenus locatifs pour bénéficier d’une réduction d’impôt.
Il en va de même pour les autres assurances souscrites lors d’un investissement locatif, comme l’assurance propriétaire non occupant (la PNO est d’ailleurs obligatoire si votre logement est en copropriété) et l’assurance garantie des loyers impayés (GLI).