Également nommés prêts immobiliers, les crédits à l’habitat permettent de financer tout ou partie de l’achat d’un logement. Nombreux sur le marché, ils n’ont cependant pas les mêmes critères d’attribution ni la même destination. En tant que client, il est important de savoir distinguer les différents types de crédits avant de faire toute demande. Vous trouverez un grand nombre de renseignements auprès d’un conseiller en agence, mais aussi en nous appelant directement sur notre ligne téléphonique.
Le crédit à l’habitat vous permet, en tant que particulier, de financer l’achat d’un bien immobilier (appartement, maison, terrain en vue d’une construction). Il s’oppose au crédit à la consommation, qui, lui, concerne les financements non immobiliers (voiture, meubles, voyage, services…).
Résidence principale, locative ou secondaire, logement neuf ou ancien, avec ou sans travaux : aucun achat immobilier ne ressemblant à un autre, les ménages ont accès à différents types de crédit à l’habitat en fonction de leur projet, mais également de leur situation et de leur profil. Ainsi, si le particulier souhaite acquérir une maison, le crédit qu’il choisira sera sûrement différent que s’il s’agit d’un terrain à construire.
De plus, si certains crédits immobiliers peuvent permettre de financer la totalité de l’investissement, d’autres au contraire, ne peuvent dépasser un certain pourcentage du financement. Il est en effet parfois possible de mixer différents crédits à l’habitat pour financer l’achat de votre nouveau logement, mais sans jamais dépasser un taux d’endettement de 35 %(1).
À savoir : Le taux d’endettement correspond au ratio entre vos charges annuelles d’emprunt (tous prêts confondus si vous en avez plusieurs) et vos revenus annuels. Les charges annuelles d’emprunt incluent le remboursement du capital emprunté, mais aussi les charges liées aux intérêts et à l’assurance de prêt.
Parmi les prêts immobiliers les plus courants proposés par les établissements de crédit, on retrouve :
Le prêt amortissable : accessible à tous, ses mensualités sont destinées à rembourser le capital, mais également les intérêts d’emprunt et l’assurance de prêt. Ce crédit à l’habitat est le plus utilisé.
Le crédit in fine : les mensualités ne servent qu’à rembourser les intérêts et à payer l’assurance emprunteur. Le capital emprunté est remboursé en une seule fois, lors du jour de la dernière échéance.
Le prêt relais : réservé aux ménages déjà propriétaires et désireux de changer de résidence principale avant d’avoir vendu la première, ce prêt permet de repousser le remboursement du capital jusqu’à la vente. Jusqu’à cette échéance ou durant deux ans maximum, les mensualités n’ont pour but que le paiement de l’assurance prêt et des intérêts.
Non obligatoire sur le plan légal, mais pratiquement toujours exigée par les établissements prêteurs, l’assurance emprunteur vient sécuriser votre financement. En cas de décès, de perte totale et irréversible d’autonomie, d’invalidité, d’incapacité temporaire de travail et parfois de perte d’emploi (en fonction des garanties souscrites), votre assurance de prêt prendra le relais et paiera tout ou partie de vos mensualités. Cela permet à la fois de vous sécuriser, et de mettre en confiance l’organisme prêteur.
Au côté des crédits immobiliers classiques délivrés par les organismes bancaires, des « prêts d’aide à l’accession» ou « prêts réglementés » peuvent vous aider, sous conditions, à concrétiser votre projet immobilier, notamment si vous désirez devenir propriétaire de votre résidence principale. Il s’agit, par exemple du prêt à taux zéro (PTZ), du prêt d’accession sociale (PAS), du prêt conventionné, du prêt épargne logement…
Certains de ces dispositifs vous permettront de financer la totalité de l’achat alors que d’autres, dits « prêts complémentaires », viendront uniquement en appoint d’un autre crédit à l’habitat pour une quotité (un pourcentage) définie par décret.
Selon les cas, il est également parfois possible de compléter un crédit immobilier par un prêt « professionnel » (prêt Action Logement, prêt aux fonctionnaires) ou par l’un des nombreux prêts mis en place par les collectivités locales ou territoriales. Si vous souhaitez obtenir plus de renseignements, n’hésitez pas à vous orienter vers un professionnel, qui saura vous conseiller sur toutes les informations nécessaires : montant, taux, conditions, échéances…
(1) Selon les recommandations du Haut Conseil de Stabilité Financière du 27/01/2021 : https://www.economie.gouv.fr/files/2021-01/Recommandation_R-HCSF-2021-1.pdf