Vous rêvez de devenir propriétaire et vous avez trouvé le logement parfait, mais votre banque n’accepte pas votre demande de crédit ? Rassurez-vous : le refus de prêt immobilier n’est pas une fatalité ! Dans ce guide, découvrez les principales causes d’un refus et les solutions qui s’offrent à vous pour maximiser vos chances d’obtenir votre crédit.
Pour comprendre comment avoir son crédit immobilier, il faut d’abord identifier les causes de refus de prêt immobilier :
Un taux d’endettement trop important : les futures mensualités de crédit ne doivent pas excéder 35 % de vos ressources financières. Vous devez justifier d’un reste à vivre suffisant. C’est pourquoi réaliser le calcul de sa capacité d’emprunt en amont est primordial pour connaître son taux d’endettement.
Une situation professionnelle instable : le CDI (Contrat à Durée Indéterminée) représente la stabilité financière. Même si être indépendant, en intérim ou en CDD n’est pas excluant en soi, il faut être capable de justifier de revenus réguliers et stables.
Une mauvaise gestion de vos finances : si vous êtes trop souvent à découvert ou que vous n’arrivez pas à conserver votre épargne, cela peut engendrer un refus de prêt immobilier.
Un apport personnel trop faible : une demande de crédit exige d’apporter une somme d’argent issue de son épargne personnelle pour couvrir les frais de notaire, les frais d’agence, les frais bancaires, etc. Cet apport est généralement de 10 % ou 20 % du montant de l’emprunt.
Dans les prérequis pour ce type de crédit, on retrouve également l’obligation de souscrire une assurance emprunteur avec les garanties décès et Perte Totale et Irréversible d’Autonomie (PTIA). Le refus de prêt immobilier peut survenir si vous n’arrivez pas à souscrire cette assurance, notamment parce que :
vous pratiquez un sport à risque ;
vous exercez un métier dangereux ;
vous avez des antécédents graves de santé ;
vous souffrez d’une maladie ;
vous avez eu un accident grave.
Enfin, pour souscrire un prêt immobilier, l’organisme prêteur va sûrement exiger des garanties : souvent, c’est un organisme comme Crédit Logement qui se porte caution pour vous. Toutefois, si l’organisme de cautionnement juge que votre probabilité d’être en défaut de paiement est trop importante, il peut refuser votre demande. Il faut alors absolument trouver une autre garantie pour ne pas essuyer un refus de prêt immobilier !
Parmi les autres types de garanties que vous pouvez proposer à votre organisme de prêt, on retrouve :
l’IPPD (l’inscription en privilège de prêteur de denier) ;
l’hypothèque immobilière ;
le nantissement ;
la caution personne physique.
Si votre offre de prêt n’arrive pas ou si vous recevez un refus de prêt immobilier, il est possible de contester cette décision. Pour cela, vous pouvez demander à faire réexaminer votre dossier en envoyant une lettre en courrier recommandé avec AR. Vous devrez argumenter et expliquer pourquoi vous jugez que ce refus n’est pas justifié. Ajoutez à votre lettre tous les documents et justificatifs susceptibles d’appuyer vos arguments.
Si le refus de prêt immobilier est dû à l’impossibilité de souscrire un contrat d’assurance notamment pour des raisons de santé, c’est votre assureur qu’il faut convaincre. Dans votre courrier de contestation, nous vous conseillons d’invoquer la convention AERAS.
Il est tout à fait possible de recevoir un refus de prêt immobilier de la part d’une banque, puis d’être accepté plus tard par une autre ! Multipliez les demandes pour augmenter vos chances de souscrire un crédit immobilier. D’ailleurs, si vous avez déjà signé un compromis de vente et qu’il contient une condition suspensive de prêt, vous devez obligatoirement essuyer un minimum de 2 refus de prêt pour vous désengager sans frais vis-à-vis du vendeur.
Un refus de prêt immobilier intervient dans la plupart des cas à cause d’une situation emprunteur instable ou pas suffisamment rassurante pour la banque. Vous devez alors peaufiner votre dossier emprunteur, qui contient tous les éléments permettant à l’organisme prêteur d’estimer votre capacité à emprunter (et par conséquent à rembourser !).
Certains facteurs ne peuvent pas changer, comme votre âge ou votre niveau de rémunération, mais vous pouvez présenter d’autres éléments sous un meilleur jour. Par exemple, parlez de vos perspectives professionnelles, mettez en avant la bonne gestion de votre budget et la tenue de vos comptes, défendez la viabilité de votre acquisition immobilière, etc. Ce sont des critères extra-financiers qui peuvent jouer en votre faveur.
Si vous n’arrivez pas à obtenir un prêt immobilier classique, vous pouvez vous tourner vers des alternatives comme :
le prêt conventionné ;
le Prêt à Taux Zéro ;
Ils sont pour la plupart octroyés sous conditions de ressources et pour l’achat d’une résidence principale.
Enfin, pour défendre votre dossier de crédit auprès des banques et potentiellement obtenir des modalités d’emprunt plus intéressantes, vous pouvez faire appel à un courtier en crédit. Ces spécialistes de la négociation utilisent leur réseau pour faire jouer la concurrence et leur expérience pour valoriser votre profil emprunteur et maximiser vos chances de contracter un crédit au meilleur taux possible.