L’acquisition d’un premier bien immobilier est souvent le projet d’une vie et représente un investissement conséquent. Pour aider les primo-accédants à concrétiser l’achat de leur logement, l’État a mis en place plusieurs dispositifs. En voici un récapitulatif !
On pense souvent qu’un « primo-accédant » est une personne qui accède à la propriété pour la première fois. Mais dans le vocalulaire de l’immobilier, le terme correspond en réalité aux ménages qui n’ont pas été propriétaires de leur résidence principale au cours des deux dernières années.
Pour faciliter l’accession à la propriété et redynamiser le marché de l’immobilier, de nombreux dispositifs ont été mis en place par l’État à destination des primo-accédants. Presque tous sont soumis à des conditions de ressources (le revenu fiscal annuel du foyer ne doit pas dépasser un certain seuil) et sont, de manière logique, réservés à l’achat d’une résidence principale. Petit tour d’horizon des prêts aidés les plus connus.
Le prêt à taux zéro permet aux primo-accédants d’emprunter une somme d’argent afin de financer l’achat d’un logement — dans le neuf, ou bien dans l’ancien avec des conditions plus restrictives —, sans avoir à payer d’intérêts à la banque. Le PTZ ne peut pas supporter l’intégralité d’un achat immobilier : il doit impérativement être complété par un autre prêt.
Le prêt d’accession sociale, dont le taux d’intérêt est réglementé, présente l’avantage de pouvoir financer intégralement l’achat d’un bien neuf ou ancien (hors frais de notaire et frais d’agence). Il peut être cumulé avec un autre prêt aidé, comme le PTZ.
Similaire, le prêt conventionné est, lui, accordé sans condition de ressources.
Le prêt Action Logement est l’ancien prêt « 1 % logement ». Réservé aux salariés du secteur privé (entreprises de plus de 10 salariés uniquement), il s’agit d’un prêt complémentaire, avec un taux d’intérêt attractif.
D’autres prêts existent pour financer l’achat d’une résidence principale, comme le prêt épargne logement, le prêt aux fonctionnaires ou encore des crédits spécifiques mis en place par les collectivités territoriales. Renseignez-vous !
TVA à 5,5 % : L’achat d’un logement situé en zone ANRU (agence nationale pour la rénovation urbaine) permet de bénéficier, sous conditions, d’une TVA à un taux préférentiel de 5,5 %.
En plus des aides financières réservées aux primo-accédants, il existe d’autres moyens de faire baisser le coût d’un projet d’achat immobilier. Souvent oubliée ou minimisée dans les calculs de frais, l’assurance emprunteur représente pourtant une part importante du coût total d’un crédit, parfois jusqu’à un tiers !
Bien choisir son assurance de prêt, en ayant éventuellement recours à une délégation d’assurance — c’est-à-dire en souscrivant un contrat auprès d’un assureur externe et non auprès de votre banque — peut ainsi vous permettre d’économiser plusieurs milliers d’euros sur la durée totale de votre prêt.
Un conseil : faites des simulations et comparez les offres d’assurance emprunteur !