Parce qu’à 60 ans, la vie reste encore devant soi, il est fréquent que les seniors aient des projets d’investissement immobilier. Certains sont pourtant freinés, convaincus qu’obtenir un crédit est très difficile à partir d’un certain âge. Pourtant, « décrocher » un prêt bancaire à l’approche de la retraite, ou plus tard est aujourd’hui tout à fait possible. Les banques proposent même des emprunts immobiliers seniors, conçus sur mesure pour cette clientèle.
Parce qu’à 60 ans, on a encore toute la vie devant soi, on peut avoir envie d’en profiter pour réaliser un investissement immobilier. Certains freinent toutefois leur projet, convaincus qu’obtenir un crédit est très difficile à partir d’un certain âge. Pourtant, décrocher un prêt bancaire à l’approche de la retraite, ou peu après, est aujourd'hui tout à fait possible.
L’approche de la retraite permet souvent de concevoir de nouveaux projets : investir en se lançant dans l’immobilier locatif, se faire plaisir en achetant une maison secondaire pour les vacances, ou, dans certains cas, se simplifier la vie en optant pour un logement de plain-pied ou avec ascenseur. Or, tous ces projets immobiliers nécessitent le plus souvent un financement par crédit.
Si, il y a une quinzaine d’années, banques et assureurs étaient généralement frileux à l’idée de prêter à des clients en fin de vie active, ou tout juste en retraite, ce n’est plus le cas aujourd’hui. Des prêts immobiliers adaptés à leurs besoins spécifiques leur sont en effet proposés.
Lors d’une demande de crédit immobilier émanant d’un sexagénaires, les banques évaluent plusieurs points importants. Le client dispose-t-il déjà d’un patrimoine (immobilier ou financier) ? Est-il déjà à la retraite ou, si non, quand va-t-il l’être ? Et, surtout, quel sera son niveau de ressources ensuite ?
Car si la retraite est l’assurance d’un revenu régulier, celui-ci est souvent inférieur aux revenus perçus au cours des dernières années de vie active. Vouloir emprunter peu de temps avant son passage en retraite confronte donc au dilemme suivant : faut-il emprunter en se basant sur ses revenus actuels, au risque d’avoir de lourdes mensualités après le départ en retraite ? Ou faut-il se baser sur sa future pension, mais limiter ainsi le montant du prêt possible ou rallonger sa durée ?
Pour tenir compte de cette situation, plusieurs banques ont créé des prêts prévoyant une baisse du montant de la mensualité lors du départ en retraite. Ces prêts permettent de maximiser le montant emprunté, en tenant compte des possibilités de remboursement présentes et futures. La plupart autorise la modification de la date de passage d’une mensualité à l’autre, le moment du départ en retraite n’étant pas toujours connu d’avance avec exactitude. Certains envisagent même deux baisses successives, pour un couple prenant sa retraite à des dates différentes.
Mais pour accéder au crédit immobilier, encore faut-il être certain de pouvoir être assuré. En effet, l’assurance emprunteur est toujours exigée par les banques. Or, lorsque l’emprunteur avance en âge, il devient un profil « à risques », du fait des problèmes de santé s’aggravant statistiquement au fil des années.
Pour cette raison, il est fréquent que l’adhésion soit refusée par certains assureurs après 65 ans, ou que leur couverture proposée ne s’étende pas au-delà de 70 ans.
Heureusement, des assureurs spécialisés acceptent ces emprunteurs, et les couvrent jusqu’à leurs 80 ou 90 ans. En effet, des produits dédiés à l’assurance de prêt senior existent aujourd’hui, proposant des garanties protectrices et un niveau de tarif acceptable.
› Zoom sur l’assurance de prêt des seniors
Quand l’avancée en âge se double de problèmes de santé, les difficultés d’accès à l’assurance de prêt s’amplifient davantage. Pour aider les seniors à concrétiser leurs projets, les pouvoirs publics ont justement négocié en 2007 avec les établissements financiers la convention AERAS. Cette convention impose notamment :
que certaines pathologies, une fois guéries, soit ne fassent pas l’objet de surprimes ou d’exclusions de garanties, soit puissent faire l’objet d’une surprime mais dans ce cas plafonnée ;
que les candidats à l’emprunt, faisant face à un premier refus d’assurance pour risque de santé aggravé, bénéficient de 3 niveaux d’examen de leur demande, dont le dernier est un pool de réassureurs faisant appel aux capacité d’assurance de l’ensemble du marché.
Pour bénéficier de certaines de ces dispositions, le capital assuré ne doit pas excéder 320 000 € et doit pouvoir être remboursé avant le 71ème anniversaire de l’emprunteur.
Toujours pour faire face aux difficultés rencontrées par les seniors pour obtenir un prêt, il a été créé en 2007 le prêt hypothécaire cautionné. Sa particularité ? Il ne nécessite pas l’obtention d’une assurance de prêt.
Dans ce type de prêt bancaire réservé aux seniors déjà propriétaires, le bien immobilier possédé sert de garantie.
Cette formule peut permettre de dégager des liquidités pour effectuer des travaux, faire une donation, ou acquérir une nouvelle résidence, qu’elle soit principale ou secondaire.
Chez nous, en dehors du questionnaire de santé, aucune formalité médicale de base n’est nécessaire pour nos clients de moins de 65 ans (empruntant jusqu’à 500 000 €). Et notre garantie emprunteur décès peut être souscrite jusqu’à 85 ans. Parce que chez APRIL, nous savons que la retraite est une nouvelle vie qui mérite de pouvoir réaliser ses envies.
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