Étudier à l’étranger est une expérience à la fois enrichissante et dépaysante. C’est une réelle opportunité pour les étudiants qui suivent un cursus dans un établissement d’enseignement supérieur. Si vous avez envie de poursuivre vos études dans une université étrangère, sachez que vous pouvez prétendre à certaines aides financières. Découvrez quelles sont leurs conditions d’obtention et les démarches à effectuer pour en bénéficier.
Il existe une multitude d’aides financières pour les étudiants qui désirent étudier durant quelques mois à l’étranger.
Cette allocation mensuelle s’adresse aux étudiants de l’enseignement supérieur qui souhaitent effectuer un stage, un semestre ou une année d’études dans un pays étranger, dans l’Union européenne (UE) ou hors UE.
Pour prétendre à cette allocation, vous devez répondre à certains critères :
La demande concerne un stage ou des études effectuées à l’étranger dans le cadre d’un programme d’échange (Erasmus +, CREPUQ) d’une durée minimale de 2 mois et maximale de 9 mois.
Vous êtes allocataire d’une bourse d’étude d'État ou d’une aide spécifique et préparez un diplôme d’études supérieures reconnu par l'État. Dans le cadre d’Erasmus +, ce critère n’est pas obligatoire, mais certaines conditions doivent être réunies.
Demandez un dossier auprès du service des relations internationales de votre université. Afin d’être recevable, votre demande doit contenir une lettre de motivation qui présente le projet d’études ou de stage. Vous devez également expliquer en quoi cette démarche s’inscrit dans votre cursus. Le chef d’établissement prend par la suite une décision et accorde un montant mensuel et un nombre de mensualités (au minimum 2).
À titre indicatif, le montant de cette allocation en 2021-2022 est de 400 euros par mois.
D’autres aides sont accordées aux étudiants qui participent au programme d’échanges Erasmus +. Ce programme inclut la mobilité d’études et la mobilité stage. La durée maximale est de 12 mois. Dans le cadre d’Erasmus +, les étudiants peuvent demander la bourse Erasmus +. Pour ce faire, ils doivent une fois de plus passer par le service des relations internationales de leur établissement. Les aides varient en fonction du programme suivi :
Pour les études : pour une durée minimale de 3 mois et une période maximale de 12 mois, l’étudiant peut bénéficier d’une allocation mensuelle de 150 euros à 300 euros par mois en fonction du pays.
Pour les stages : pour une durée minimale de 2 mois et une période maximale de 12 mois, l’étudiant peut bénéficier d’une allocation mensuelle de 300 euros à 450 euros par mois en fonction du pays.
À noter : si vous êtes en situation de handicap, vous avez droit à d’autres types d’aides. Informez-vous auprès d’Erasmus +.
En plus des aides européennes, les aspirants au départ d’un séjour Erasmus +, peuvent obtenir des aides locales dans leur commune, département ou région. En fonction des régions, ces subventions sont parfois très intéressantes. Prenez donc le temps de bien vous informer.
Les boursiers de l’État peuvent, par ailleurs, conserver leurs droits aux bourses comme s’ils étaient en France. Un jeune bachelier boursier ayant obtenu la mention très bien au baccalauréat peut notamment prétendre à l’aide au mérite.
Cette liste n’est pas exhaustive. Des fondations privées aident aussi les étudiants qui veulent partir à l’étranger pour étudier, mais qui n’en ont pas les moyens. Si vous n’avez pas d’aide financière de vos parents, ne vous découragez pas, car des solutions existent. Prenez juste le temps de vous informer au moins 1 an avant votre départ pour en bénéficier.
Vous êtes sur le point de partir étudier à l’étranger, dans l’UE ou hors UE, assurez-vous d’avoir bien planifié votre séjour. Certaines dépenses pourraient écourter votre expérience si vous ne prenez pas les dispositions nécessaires.
Vous partez faire vos études dans une université étrangère et avez fait toutes les démarches nécessaires pour obtenir des aides financières ? Une autre étape est primordiale avant votre départ.
En effet, les aides financières n’incluent la protection médicale à l’étranger. Or, en fonction de votre pays de destination, les frais de santé sont parfois très élevés. Comme vous le savez, en matière de santé, on ne peut pas tout prévoir. Afin d’éviter les mauvaises surprises une fois sur place, pensez à souscrire une assurance santé internationale. Ce type de contrat inclut toutes les garanties dont vous avez besoin en tant qu’étudiant.
De plus, une preuve d’assurance santé peut vous être demandée pour valider votre inscription, voire même votre visa, dans certains pays étrangers.
Faites une demande de devis pour obtenir les tarifs d’une assurance santé à l’international.
Si vous étudiez dans un pays de l’UE, faites une demande de carte européenne d'assurance maladie (CEAM). Ce document est très important, il vous sera demandé en cas de visite chez le médecin ou lors d’un passage à l’hôpital. Il vous permet de profiter des remboursements de la Caisse primaire d’Assurance Maladie (CPAM). Dans certains cas, la CEAM évite même d’avoir à avancer des frais élevés.
Préparez tous vos papiers pour votre départ. Prévoyez également une assurance responsabilité civile à l’étranger, là encore pour éviter d’avoir à payer des frais en cas de dommages causés à autrui.
Enfin, planifiez votre budget. Un séjour d’études à l’étranger peut coûter cher. En fonction des pays, le loyer, les dépenses alimentaires, les frais de transport et les sorties sont coûteux. Informez-vous avant votre départ afin d’être serein tout au long de votre séjour à l’étranger.