Partir faire ses études à l’étranger, en Europe ou à l’autre bout du monde, est une expérience exaltante et riche de multiples enseignements. Mais, avant votre départ, quelques vérifications pratiques s’imposent pour que votre aventure à l’international se déroule dans des conditions optimales.
La plupart des écoles et universités facilitent la mobilité internationale de leurs étudiants, mais partir étudier dans un autre pays se prépare aussi de votre côté !
Étude du financement de vos études et du coût de la vie sur place, demande d’une bourse, choix d’une assurance qui vous couvre à l’étranger… Pour mener à bien votre projet, commencez à vous renseigner plusieurs mois à l’avance.
Partir dans le cadre de votre cursus scolaire ou d’un accord entre établissements vous permet tout d’abord de valider votre année ou semestre d’études à l’étranger par un diplôme à votre retour en France.
De tels accords, comme Erasmus +, vous permettent, d’autre part, de ne pas avoir à payer vos frais de scolarité à l’étranger. Très onéreux dans certains pays, notamment dans les universités anglo-saxonnes, ils sont pris en charge par votre université ou votre école, ce qui représente une économie non négligeable pour vous. Profitez-en !
Pour connaître les échanges existants entre votre établissement et des institutions à l’étranger, vous pouvez vous adresser au bureau chargé des relations internationales.
En dehors des frais de scolarité, faire ses études à l’étranger peut représenter un coût plus ou moins élevé par rapport à la France, selon les destinations : frais de transports, loyer, quotidien… Des aides financières peuvent vous aider à couvrir une partie de vos dépenses à l’étranger.
L’aide à la mobilité internationale permet aux étudiants boursiers de demander un financement jusqu’à 400 €/mois pour une durée de séjour allant de 2 à 9 mois.
Les étudiants intégrant le dispositif Erasmus + peuvent quant à eux prétendre à une bourse Erasmus de 150 à 450 €.
De nombreuses régions françaises accordent également des aides pour favoriser la mobilité de leurs étudiants à l’international. Renseignez-vous, et si possible bien avant la date envisagée pour votre départ !
Si vous n’avez pas accès à ces aides, d’autres possibilités existent pour vivre une aventure internationale à moindre coût. Vous pouvez par exemple envisager un stage à l’étranger, une expérience valorisante sur votre CV, avec une indemnité de stage qui vous permettra de payer une partie de vos frais de séjour. Les partenariats entre les établissements français et les entreprises à l’étranger sont toutefois rares et il vous faudra souvent prendre en charge vous-mêmes les démarches pour concrétiser votre projet.
Autres solutions possibles pour vivre dans un autre pays et apprendre une nouvelle langue, tout en économisant sur les frais courants et l’hébergement : devenir étudiant au pair à l’étranger ou opter pour un séjour linguistique en immersion dans une famille.
Vous avez trouvé l’établissement et le pays qui vous accueilleront pendant votre semestre d’études à l’étranger ? Il est très important de vous renseigner, avant votre départ, sur la protection sociale dans votre pays d’accueil.
Si vous partez étudier en Europe, vos frais médicaux seront pris en charge grâce à la carte européenne d’assurance maladie (CEAM). Pensez à la demander directement depuis votre compte Ameli.
Si vous partez étudier hors Europe, vous devrez vous inscrire à la sécurité sociale locale (sauf si vous avez moins de 20 ans). Gardez en tête que les garanties de base et les tarifs des soins peuvent être bien différents, dans certains pays, de ceux de la France. Une hospitalisation aux États-Unis peut vite entraîner, par exemple, une facture de plusieurs milliers ou dizaines de milliers d’euros.
La souscription d’une assurance santé pour étudier à l’étranger se révèle donc indispensable pour certaines destinations, si vous souhaitez retrouver le même niveau de soins que celui auquel vous avez été habitué en France et éviter de devoir débourser des sommes colossales.
Une couverture internationale vous offrira aussi, en cas de coup dur ou autre imprévu, une assistance sur place ou un rapatriement en France. Ces garanties peuvent parfois être prévues par l’assurance voyage liée à votre carte bancaire, mais attention, elles ne vous couvrent que pendant les 90 premiers jours de votre séjour à l’étranger, et ne sont donc pas adaptées à un échange d’un semestre ou d’un an.