En France, la Sécurité sociale gère l’assurance vieillesse ou assurance retraite. Plusieurs régimes versent des revenus aux personnes en âge de prendre leur retraite et ayant cotisé suffisamment. Le ou les régimes sont déterminés en fonction des emplois occupés durant la vie active d’un individu. Accédez dans ce guide à toute l’information nécessaire pour comprendre le système de retraite français.
L’assurance vieillesse permet d’assurer un revenu régulier aux personnes à la retraite. Son calcul est basé sur le nombre d’années travaillées et le montant des cotisations au régime de retraite. Découvrez son fonctionnement.
En France, chaque travailleur cotise à deux régimes de retraite obligatoires, à savoir le régime de base et le complémentaire. Ses cotisations financent ces deux systèmes fondés sur la répartition.
Tout au long de sa vie professionnelle, un assuré cotise systématiquement pour sa retraite. Quand il atteint le nombre suffisant de trimestres pour arrêter son activité professionnelle, il perçoit une pension de retraite de base et une ou plusieurs pensions complémentaires en fonction de son historique de travail.
La condition pour bénéficier d’une pension de retraite à taux plein est la suivante : le nombre de trimestres travaillé doit être compris entre 165 (41 ans et 3 mois) et 172 trimestres (43 ans), en fonction de l’année de naissance. L’âge minimum légal pour partir à la retraite est de 62 ans.
La Caisse nationale d’assurance vieillesse (CNAV) gère le régime de base obligatoire de tous les travailleurs, soit l’Assurance vieillesse du régime général de la Sécurité sociale. Elle est composée de branches régionales (CARSAT) et locales (CSS, CGSS, CRAV).
Les organismes complémentaires qui versent les compléments de retraite varient en fonction du type ou du secteur d’activité :
Travailleurs du secteur privé : Agirc-Arrco (système basé sur un calcul de points retraite) ;
Travailleurs indépendants : Sécurité sociale pour les indépendants (SSI) et la Caisse nationale d'assurance vieillesse des professions libérales (CNAVPL) ;
Fonctionnaires : Retraite additionnelle de la fonction publique (RAFP) ;
Exploitants agricoles : Mutualité sociale agricole (MSA).
L’assurance vieillesse repose sur un système de cotisation. Le calcul des cotisations plafonnées se base sur le plafond de la Sécurité sociale qui est de 3 428 euros par mois, en 2022. Le taux de cotisation plafonné pour cette même année est de 6,90 % pour les salariés et de 8,55 % pour les employeurs. Le taux de cotisation non plafonné (calculé sur la totalité du salaire) est de 0,40 % pour les salariés et de 1,90 % pour les employeurs.
L’Assurance vieillesse assure un revenu de base à tous les travailleurs. Le montant versé dépend, quant à lui, de la durée et des montants des cotisations. Ce calcul prend en considération certaines périodes non travaillées ou chômées. C’est le cas notamment du chômage ainsi que des congés maternité et maladie.
Il arrive que certains assurés atteignent la durée d’assurance requise pour obtenir le paiement intégral de leur pension, mais souhaitent tout de même continuer à travailler au-delà l’âge de départ à la retraite.
Dans ce cas précis, il est possible de bénéficier d’une majoration de votre retraite, et ainsi de continuer à cotiser.
La majoration se traduit par une augmentation ou un supplément de votre pension de retraite. Elle s’ajoute ainsi à votre pension de base.
Si vous avez un ou plusieurs enfants à charge, ou êtes une personne retraitée considérée comme invalide (lorsque votre capacité de travail est réduite d’au moins 2/3), vous pouvez également prétendre à une majoration, calculée par la Caisse nationale d’assurance vieillesse (CNAV).
L’Assurance vieillesse assure un revenu pendant toute la durée de sa retraite. Cependant, la retraite représente pour certains une baisse considérable de revenus. Bien s’y préparer permet de faire des économies.
Tout au long de votre vie active et quel que soit votre emploi, vous cotisez. Vous avez donc droit à la retraite. Pour connaître le détail de ces cotisations, vous pouvez adresser vos demandes à l’Assurance retraite. Un outil disponible sur leur site internet permet de faire une simulation pour déterminer l’âge et le montant de votre retraite.
Pour bien préparer votre dossier, prenez en note le nom de toutes les caisses où vous avez cotisé durant votre vie active. Cela vous sera utile pour vérifier que chacune d’elles vous versera bien une pension.
À titre informatif, pour le régime général, le taux plein (ou maximal) est de 50 %. Pour calculer votre retraite, vous pouvez utiliser la formule suivante : salaire annuel médian x le taux de liquidation x (durée de cotisation / durée de référence).
À savoir : vous décidez du moment de votre retraite. Cependant, vous devez informer les différents organismes de votre départ 6 mois avant sa date d’effet.
La santé fait partie de ce que nous avons de plus précieux. Pour passer une retraite sereine, choisissez une assurance santé qui répond aux besoins des seniors, tant du point de vue de la couverture proposée que du montant des cotisations. Prenez le temps de vous documenter avant de demander un devis auprès d’une complémentaire santé.
Enfin, profitez de votre retraite pour vous consacrer à des activités qui vous permettront de bien vieillir.