En tant que diabétique, vous devez être particulièrement attentif à votre alimentation. Il est en effet essentiel d’intégrer certaines grandes règles élémentaires, qui peuvent vous aider à aller mieux et à limiter les complications. Quel réglage alimentaire adopter en cas de diabète ? Suivez le guide !
Si vous avez du diabète, vous devez non pas suivre un régime, terme désormais jugé dépassé, mais adopter une hygiène alimentaire adaptée. Cette dernière fait partie des traitements non médicamenteux du diabète, au même titre que le maintien d’une activité physique régulière.
Que vous ayez un diabète de type 1 ou un diabète de type 2, certains principes élémentaires doivent servir de base à votre fonctionnement quotidien en matière alimentaire. Privilégiez une alimentation :
variée : vous devez consommer chaque grande famille d’aliments ;
sans aliments interdits : bien qu’il soit recommandé de consommer avec modération les produits gras, salés et sucrés et de privilégier les fruits, les légumes et les poissons, aucun aliment n’est véritablement à bannir ;
adaptée à vos besoins : afin de limiter les risques de surpoids, les portions doivent être raisonnables et surtout correspondre à vos besoins en matière d’énergie. Il est évident qu’une femme de petite taille ayant un travail de bureau consommera des quantités d’aliments moins importantes qu’un homme exerçant une activité professionnelle particulièrement physique ;
régulière : vous devez manger régulièrement, sans sauter de repas, afin d’éviter les variations de glycémie.
Veillez par ailleurs à en apprendre davantage sur la composition de vos aliments sur le plan nutritifs. Ces derniers peuvent se composer de protéines, de glucides, de lipides, de minéraux, d'oligoéléments, de vitamines et d’eau.
Les glucides sont essentiels au fonctionnement du cerveau, des muscles et des nerfs. Ils sont également une source importante d’énergie.
Les glucides se divisent en deux familles :
les glucides complexes : leur absorption par l’organisme est progressive. La glycémie augmente alors lentement. Ils se retrouvent dans les féculents, et notamment le riz complet, les pâtes complètes ou encore les céréales anciennes ;
les glucides simples : ils sont absorbés rapidement par l’organisme, entraînant alors un pic de glycémie. On trouve des glucides simples dans le sucre, les céréales raffinées, les fruits, les boissons sucrées, le miel, mais également dans les produits industriels dans lesquels du sucre est très fréquemment ajouté.
S’il est important de ne pas consommer exclusivement des glucides simples, il n’est pas nécessaire de les évacuer totalement, surtout les fruits.
Les graisses apportent de l’énergie et sont utiles au fonctionnement de nos cellules, notamment celles de notre système nerveux. Elles permettent également l’absorption des vitamines liposolubles et la synthèse de certaines hormones.
Contrairement à ce que l’on pense, les graisses ne sont pas à bannir d’une alimentation équilibrée. Puisque l’équilibre est au contraire recommandé, il est important d’introduire des graisses dans vos repas, à condition d’en choisir de bonne qualité et sans excès.
Afin d’éviter les complications liées au diabète, et notamment les maladies cardiovasculaires :
limitez votre consommation de graisses saturées (essentiellement d’origine animale) ;
privilégiez les graisses mono-insaturées (oméga 9) et les graisses poly-insaturées (surtout les omégas 3).
Veillez à réaliser un bilan lipidique une à deux fois par an.
L’index glycémique est un indicateur permettant d’évaluer la capacité d’un aliment à faire augmenter la glycémie. Le mode de cuisson entre également en jeu. Une pomme de terre au four ou en purée n’aura ainsi pas le même indice glycémique qu’une autre cuite à l’eau.
Le diabétique ayant une sécrétion d’insuline inefficace, insuffisante, voire inexistante, le contrôle de la glycémie est essentiel. Pour compenser la propension d’un aliment à faire augmenter la glycémie, il est conseillé de l’associer avec un aliment riche en fibres. Ces dernières permettent en effet de réduire la vitesse d’absorption des glucides. Les aliments sources de fibres présentent également d’autres avantages : effet coupe-faim, amélioration du transit intestinal, réduction du taux de « mauvais » cholestérol.
Parce que les consultations chez le médecin-nutritionniste sont au centre de la prise en charge thérapeutique du diabète, leur remboursement est prévu par l’Assurance maladie, sur la base du tarif de convention.
En revanche, les consultations chez le diététicien-nutritionniste ne sont pas remboursées par la Sécurité sociale.
En cas de reste à charge, de dépassements d’honoraires ou de soin non remboursé par la Sécurité sociale, votre mutuelle peut compléter les remboursements de l’Assurance maladie, selon les garanties que vous avez souscrites : renseignez-vous.