Le scooter 50 cm3 était autrefois le véhicule préféré des adolescents, car il peut se conduire dès l’âge de 14 ans avec simplement un BSR (Brevet de Sécurité Routière). Aujourd’hui, sa clientèle s’est élargie et touche les adultes qui veulent utiliser un moyen de transport individuel en passant par la moto, le vélo ou la trottinette électrique. Posséder un scooter 50 cm3 devient alors le symbole d’une certaine liberté, d’autant plus qu’il se pilote d’une manière très intuitive et que c’est un deux-roues léger.
Pour commencer, il faut connaître la législation qui touche tous les véhicules terrestres à moteur qui circulent sur le sol. Cela part du simple vélo électrique jusqu’au camion avec remorque. Ainsi, depuis 1958, la loi française a rendu obligatoire l’assurance de tous ces véhicules et pénalise très lourdement ceux qui sont pris en défaut.
Tout d’abord, il faut savoir que vous devez assurer votre scooter 50 cm3, que vous l’utilisiez ou pas. Cela peut vous paraître inutile, mais il faut savoir qu’un véhicule en stationnement peut provoquer des dégâts à d’autres véhicules, voire à des passants. En effet, une batterie défectueuse ou le carburant dans le réservoir sont des éléments qui peuvent déclencher une explosion et un incendie. De plus, si votre scooter est dérobé dans la rue ou dans votre garage, vous ne serez pas couvert pour les éventuels dommages causés à votre engin.
En France, rouler sans assurance est sévèrement puni. C’est prendre le risque de se voir infliger une amende de 3 750 € assortie de différentes peines non négligeables, comme l’immobilisation du véhicule, une obligation d’effectuer des travaux d’intérêt général, une interdiction de conduire d’autres engins même ceux qui ne nécessitent pas de posséder un permis… Et cette liste est loin d’être exhaustive, puisque le défaut d’assurance en cas d’accident avec blessés peut vous conduire à payer toute votre vie pour dédommager les victimes.
Quelle que soit la cylindrée de votre engin, vous devez souscrire une assurance responsabilité civile. Ce type de contrat, généralement appelé garantie au tiers, répond à l’obligation légale d’assurance telle que définie dans l’article L211-1 du Code des assurances.
Cependant, les compagnies d’assurance recommandent fortement de ne pas s’en tenir à cette formule de base, surtout en ce qui concerne la protection du conducteur. En effet, une assurance au tiers ne couvre que les dommages corporels et matériels que vous risquez d’occasionner lors d’un accident dans lequel votre responsabilité est engagée. Elle ne prend pas en charge vos blessures ni les frais médicaux qui leur sont liés.
Pour vous aider dans le choix du contrat d’assurance le plus adapté à votre situation et à votre budget, le mieux est de définir exactement vos besoins. Vous trouvez à présent sur internet des informations qui vous permettent d’affiner votre demande pour découvrir le tarif et les garanties qui vous conviennent.
Il s’agit du contrat tous risques. C’est bien évidemment le plus coûteux, mais c’est celui qui vous offre la meilleure couverture. Que vous soyez ou non responsable du sinistre et surtout que le tiers soit ou non identifié, les dégâts matériels subis par votre scooter seront pris en charge. En revanche, ce type de formule inclut rarement les dommages corporels du conducteur. La grande majorité des assureurs considère cette protection comme une option.
Entre le contrat de base et celui qui est le plus couvrant, vous pouvez vous tourner vers une solution intermédiaire : la garantie dommage collision. Elle présente l’avantage de vous rembourser les dégâts occasionnés à votre scooter même si votre responsabilité est engagée. Cependant, à la différence de la garantie tous risques, il faut que le tiers soit identifié ; c’est une condition impérative.
Si votre budget vous le permet, vous pouvez protéger votre engin contre le bris d’optique, le vol, l’incendie, l’explosion, les attentats, les catastrophes climatiques ou technologiques, l’assistance 0 km… La liste est longue et votre choix dépendra de plusieurs critères : le prix d’achat de votre scooter, l’usage que vous en faites, la valeur des accessoires…
N’hésitez pas à demander conseil à votre assureur, cet expert saura vous orienter vers la meilleure solution.