Le scooter, plus connu à ses débuts sous l’appellation « Vespa », du nom de la marque qui l’a popularisé, est né en Italie en avril 1946 dans les ateliers Piaggio de Pontedera. Depuis cette date, il continue de séduire sans faiblir. En effet, il demeure aujourd’hui l’un des moyens de transport les plus prisés pour maîtriser ses temps de déplacement, particulièrement en ville dans les embouteillages. En version trois roues, voire 4, avec à présent des modèles électriques, il a su s’adapter à l’évolution de la société et à la protection de l’environnement. La seule chose qui ne change pas depuis 1958, c’est l’exigence d’assurer son scooter, quel que soit le modèle choisi et même s’il reste dans un garage.
En France, tout véhicule terrestre à moteur qui circule sur le sol doit être assuré. Dans le cas contraire, son conducteur commet un délit. Il s’expose alors au règlement d’une amende de 3 750 € qui peut être assortie d’une suspension de permis de conduire pouvant aller jusqu’à 3 ans et de l’immobilisation du véhicule concerné. Selon l’article L324-2, d’autres contraintes lourdes peuvent être prononcées, comme l’interdiction de conduire certains véhicules même s’ils peuvent l’être sans permis, une astreinte à des travaux d’intérêt général, un stage de sensibilisation à la sécurité routière…
Mais ce n’est pas tout ! Si vous êtes à l’origine d’un accident, vous devrez faire face à l’ensemble des dommages corporels et matériels qui en résultent, même si les victimes peuvent s’adresser au FGAO (Fonds de Garantie des Assurances Obligatoires de dommages) et percevoir certaines indemnités. En effet, en cas de sinistre avec des blessés graves, vous ne serez pas exempté de tout remboursement et vous serez redevable de sommes pouvant atteindre des milliers d’euros.
En résumé, au regard des risques encourus en l’absence d’assurance, il apparaît impensable de posséder un scooter sans avoir souscrit le contrat le mieux adapté à votre budget, en tenant compte de l’utilisation que vous ferez de votre engin. Pour cela, il est possible de faire établir des devis auprès de différents assureurs. Grâce à internet, cette démarche est aujourd’hui plus simple et très rapide.
Comme pour tout véhicule terrestre à moteur qui circule sur le sol, la loi vous oblige à souscrire au minimum une garantie au tiers. Ce contrat couvre votre responsabilité civile, ce qui permet d’indemniser les victimes d’un accident, sur le plan corporel et matériel. En revanche, vos éventuelles blessures ne seront pas prises en charge, sauf si vous souscrivez à l’option « garantie personnelle conducteur ». Ce complément est d’ailleurs fortement conseillé, surtout si vous utilisez très régulièrement votre scooter. En cas d’accident, il supporte les dommages corporels que vous avez subis, les frais médicaux (hospitalisation, rééducation…) et les journées de travail perdues si vous avez un arrêt de travail.
Si la loi ne vous contraint qu’à une assurance minimum, il est souvent préférable de choisir un niveau d’assurance un peu plus élevé. En fonction du prix d’achat de votre scooter, de la valeur de vos accessoires et équipements et de l’usage que vous comptez faire de votre engin, la compagnie d’assurance peut vous proposer diverses options et des tarifs intéressants pour une protection complémentaire.
En cas d’accrochage, responsable ou non, avec un autre véhicule dont le propriétaire est identifié ou avec un piéton, les dégâts subis par votre scooter seront remboursés. C’est également valable si vous heurtez un animal dont le maître est identifiable. En revanche, si le conducteur du véhicule incriminé prend la fuite ou si vous entrez en collision avec un animal sauvage, vous ne serez pas couverts.
Cette formule d’assurance vous couvre, quel que soit le type d’accident, que votre responsabilité soit engagée ou non et que le tiers soit identifié ou pas.
Si votre budget vous le permet, sachez qu’il est possible de souscrire certaines options supplémentaires comme :
la garantie optique avant ;
la garantie dépannage avec une prise en charge des frais de remorquage avec une assistance dépannage 0 km de votre domicile ;
la garantie protection juridique si elle n’est pas comprise dans l’assurance au tiers ;
la garantie pour vos accessoires ;
la garantie vol et vandalisme ;
la garantie incendie, explosion et destruction de votre véhicule.
Pour finir, n’oubliez pas que la protection personnelle conducteur n’est généralement pas incluse dans les contrats d’assurance, même tous risques, mais qu’elle est proposée en option par votre assureur.