Une moto 50cc est un véhicule terrestre à moteur qui peut être conduit à partir de 14 ans, à condition de posséder le brevet de sécurité routière (BSR) ou un titre reconnu équivalent délivré par un État européen. Seules les personnes nées avant 1988 peuvent utiliser ce type de cylindrée sans titre de conduite.
Souscrire un contrat d’assurance pour votre moto 50cc est obligatoire. Ne pas être assuré est considéré comme un délit et vous expose à une amende de 3 750 € qui peut être assortie d’une ou plusieurs peines complémentaires. Si la garantie responsabilité civile est le minimum légal, il est souvent préférable de vous orienter vers une formule plus complète.
Avant de vous décider pour une formule au tiers, intermédiaire ou tous risques, vous devez savoir qu’il est toujours possible d’ajouter des options, quel que soit le type de contrat souscrit.
Les principaux critères qui doivent guider votre choix sont la valeur de votre moto et l’usage que vous allez en faire. Ainsi, si vous achetez un véhicule d’occasion à petit prix, vous n’aurez pas forcément besoin de l’assurer contre le vol. Ensuite, en partant du principe que plus on roule, plus le risque d’un sinistre augmente, vous ne souscrirez pas le même type d’assurance si vous conduisez votre engin quotidiennement ou ponctuellement.
Avant de signer un contrat, prenez le temps d’utiliser un comparateur en ligne. Vous pourrez ainsi étudier les tarifs et les conditions de plusieurs assureurs. N’hésitez pas à demander des devis, ce qui vous permettra de choisir la meilleure offre.
C’est le contrat d’assurance moto 50cc le moins coûteux. Cette garantie de base peut être envisagée pour un jeune conducteur, dans la mesure où le véhicule qu’il conduit n’a qu’une faible valeur, qu’il l’utilise occasionnellement et que les risques de vol sont limités. Si vous achetez un véhicule neuf destiné à un usage intensif, elle est fortement déconseillée.
En cas de collision, la formule au tiers prend en charge les dommages corporels et matériels causés à autrui. En revanche, elle ne supporte pas ceux subis par le conducteur si sa responsabilité est engagée.
Selon les compagnies, l’assurance au tiers peut inclure la garantie défense pénale et recours, la protection juridique et une assistance accident.
Elle reprend les garanties de l’assurance au tiers, à laquelle s’ajoute la couverture des dommages subis par votre propre deux-roues. Cela signifie qu’en cas d’accident dans lequel votre responsabilité est engagée, les réparations de votre véhicule seront prises en charge par l’assureur.
De plus, elle vous couvre en cas de vol ou d’incendie. Enfin, les dégâts survenant à la suite d’une catastrophe naturelle ou technologique et ceux inhérents à un attentat sont indemnisés.
C’est la plus complète et bien sûr la plus chère des assurances. On l’appelle souvent « dommages tous accidents » car elle prend en charge tous les sinistres, que le tiers soit identifié ou non. Ainsi si vous entrez en collision avec un obstacle tel qu’un arbre ou un panneau de signalisation, vos dommages seront indemnisés. Il en sera de même en cas de choc avec un animal ou si vous subissez des dommages en raison d’une chute de pierres ou d’un objet.
Les options suivantes vous apportent une plus grande couverture et vous permettent de renforcer votre protection et celle de votre moto. Voici les plus intéressantes :
Elle couvre le motard en cas de sinistre responsable et indemnise les dommages corporels, une invalidité ou le décès.
Pour circuler avec une moto 50cc, certains équipements sont obligatoires comme un casque, des gants, un gilet… Cette option vous couvre en cas de vol ou de détérioration.
Cette option est à souscrire si vous prêtez occasionnellement votre moto 50cc à un autre conducteur. Il bénéficiera alors des mêmes conditions d’assurance que vous.
Si le conducteur de la moto est novice, la loi autorise les compagnies d’assurance à appliquer une surcote qui est limitée dans son montant et dans la durée. Elle ne peut pas dépasser 100 % la première année et sera ramenée à 50 % la deuxième année, si le conducteur n’est à l’origine d’aucun sinistre. La 3e année, elle ne peut pas être supérieure à 25 % et elle est supprimée l’année suivante.