Vous avez succombé au charme de l’ancien, mais pour rendre votre logement fonctionnel ou le remettre au goût du jour, il vous faut entreprendre une rénovation ? Son coût va dépendre avant tout du type de rénovation engagée : légère, intermédiaire ou lourde. Confier les travaux à un professionnel ou les réaliser vous-même aura aussi, évidemment, une incidence sur la note finale. Mais des aides à la rénovation peuvent vous permettre de les financer au moins en partie.
Le coût d’une rénovation de maison ou d’un appartement ancien dépend de plusieurs facteurs tels que la superficie du logement ou la qualité des finitions, mais surtout du niveau de réfection envisagé :
Rénovation légère ou partielle : elle consiste en des travaux de rafraîchissement portant essentiellement sur les murs et les sols. Coller de nouveaux papiers peints, enduire les murs avec de nouvelles peintures, poser du carrelage ou un parquet en constituent autant d’exemples. En fonction des matériaux choisis, comptez environ 100 € à 500 € par mètre carré pour le sol et les murs ;
Rénovation complète ou intermédiaire : en plus du rafraîchissement, vous allez engager des travaux de rénovation de l’installation électrique, du gaz ou de la plomberie, dans un objectif de mise aux normes, ou encore installer une salle de bain neuve ou une cuisine équipée. Comptez environ entre 500 et 1 000 €/m2 ;
Rénovation lourde : outre les dépenses précédentes, elle inclut les travaux portant sur le gros œuvre (charpente, toiture, fondations, changement de mode de production du chauffage, démolition d’un mur porteur, réfection de l’assainissement…). La facture risque ici de s’envoler, avec un prix au mètre carré de 1 000 € en moyenne, qui augmentera en fonction de la qualité des matériaux choisis.
Deux options s’offrent à vous pour la réalisation des travaux de rénovation : la formule a priori économique, qui consiste à vous en charger vous-même, et une formule souvent plus onéreuse, mais aussi plus sûre : l’appel à des professionnels du bâtiment.
À moins de posséder de bonnes compétences en matière de bâtiment, il vous sera sans doute difficile de faire de gros travaux de rénovation par vous-même, ne serait-ce que pour des questions de sécurité.
La pose de papier peint ou de quelques éléments de cuisine sont autant de tâches qui peuvent être effectuées sans risque par un particulier. En revanche, pour l’installation électrique, le ravalement de façades qui implique de travailler en hauteur, et pour tous travaux d’envergure, vous aurez certainement intérêt à faire appel à un professionnel de la rénovation si vous n’en êtes pas un vous-même. Non seulement il dispose du matériel nécessaire pour travailler en toute sécurité, mais son intervention vous permet aussi de profiter de ses différentes assurances obligatoires. En cas de malfaçon ou de vices cachés, vous aurez un recours à activer !
Selon le coût de votre rénovation, vous aurez peut-être besoin de souscrire un prêt pour la financer (ou l’inclure dans votre crédit d’investissement global). En dessous de 75 000 €, vous pouvez choisir un prêt à la consommation. Au-delà, la banque vous imposera un prêt immobilier, qui devra être couvert par une assurance de prêt.
Avant de budgétiser le montant à emprunter, renseignez-vous pour savoir si vous avez droit à des aides. L’État peut en effet vous offrir un coup de pouce financier pour limiter le coût de votre rénovation, essentiellement en matière de rénovation énergétique. Vous pouvez notamment prétendre à :
MaPrimeRénov’ : elle s’adresse tant aux propriétaires qu’aux bailleurs. Son montant dépend de vos revenus et du gain écologique lié à la rénovation ;
L’Éco-prêt à taux zéro : vos travaux de rénovation doivent être effectués par un professionnel Reconnu garant de l’environnement (RGE) ;
Une réduction d’impôt au titre du dispositif Denormandie : il faut que la rénovation représente au moins 25 % du prix du logement.
Un dernier conseil : n’hésitez pas à multiplier les devis auprès des professionnels et pensez à ajouter une petite marge à votre budget pour les imprévus !