Les recommandations médicales actuelles conseillent plutôt de boire de l’eau selon ses envies, en cours et en dehors des repas. Certaines situations exigent une hydratation plus importante : les fortes chaleurs (durant lesquelles les enfants se déshydratent rapidement), pendant la grossesse et l’allaitement (les besoins en eau augmentent un peu), en cas de pratique d’une activité physique, en cas de maladie, et quand on a plus de 55 ans (la sensation de soif diminue avec l’âge).
Notre corps est composé entre 60 et 70 % d’eau, et chaque jour, nous en perdons une partie (par la transpiration, la respiration, l’urine…). Pour compenser ces pertes, il est nécessaire de procurer à notre organisme une bonne hydratation. Boire de l’eau en quantité suffisante permet d’éliminer les toxines de l’organisme, de faciliter le travail des reins, de favoriser le travail intestinal ou encore, d’assurer l’hydratation de la peau, de maintenir une bonne température du corps et de lutter contre la fatigue.
Une fois la bouteille ouverte, l’eau se conserve jusqu’à 2 jours. Si vous buvez au goulot, elle est à boire dans la journée (du fait du développement des bactéries). Pensez bien sûr à respecter la date limite de consommation et n’oubliez pas qu’une bouteille d’eau se stocke à l’abri de la lumière et de la chaleur.
Eau de source et eau minérale sont d’origine souterraine, microbiologiquement saines et protégées contre les risques de pollution. La différence tient à leur minéralité. Selon vos besoins, vous pourrez orienter votre choix en fonction des diverses propriétés des eaux
Préférez, pour votre consommation quotidienne, une eau peu ou faiblement minéralisée du type Evian ou Volvic, ou une eau de source. On peut choisir une eau minéralisée pour compenser une carence avérée, sachant que ces eaux combinent souvent plusieurs minéraux.
Les plus riches en calcium, contenant plus de 150 mg/l, (Salvetat, Saint Antonin) sont indiquées pour prévenir les problèmes osseux (tels que l’ostéoporose chez les seniors) et chez la mère dont le fœtus nécessite un apport calcique plus important. Les eaux minérales dont la quantité de magnésium est supérieure à 50 mg/l (Hépar, Contrex) sont conseillées en cas d’anxiété, de stress et de fatigue.
Les eaux sulfatées (plus de 200 mg/l) ont un effet laxatif
(Talians, Hépar). Les minéraux (et non pas les bulles) d’une eau riche en bicarbonates (Badoit, St-Yorre) facilitent la digestion.
Si la présence de sucre dans les sodas est bien connue, le sujet est moins clair à propos des jus de fruits. Du sucre a été ajouté dans les nectars et les boissons à base de jus concentré, ce qui n’est pas le cas des purs jus de fruits. Mais les fruits étant naturellement sucrés, le taux de sucre de ces purs jus oscille entre 100 et 120 g par litre, selon les fruits. Les jus de raisin et d’ananas sont ainsi plus sucrés que les jus d’agrumes ou de tomate.
Attention à limiter un peu les jus de fruits des enfants : avec un litre de jus par jour, ils consomment trois fois plus de sucres qu’ils n’en ont besoin.
Avec l’âge, le risque de développer diverses pathologies augmente. Hypertension artérielle, mauvais cholestérol, obésité, maladies cardiovasculaires, diabète, mauvaise santé bucco-dentaire… C’est pour cette raison que l’on recommande vivement aux personnes âgées de limiter leur consommation de produits industrialisés, qui contiennent du sel, du gras, mais aussi du sucre !
Les différences entre jus de fruits frais et jus de fruits en bouteille sont minimes, mise à part la perte de 30 % de vitamines à cause du traitement thermique. Mais elles restent tout de même en proportions importantes avec ce traitement. Si presser soi-même ses fruits garantit vitamines et fibres, les jus en bouteille restent d’une praticité imbattable et d’une grande qualité nutritionnelle. Un grand verre de jus de fruits quotidien correspond à une portion de fruits et légumes, et apporte des sucres naturels à faible index glycémique.
Tous les sodas contiennent du sucre ajouté (ou un édulcorant pour les versions sans sucre) à hauteur de 100 g par litre (soit 20 morceaux de sucre).
Une seule canette contient l’équivalent de 7 sucres, alors qu’on recommande de ne pas dépasser l’équivalent de 8 à 12 morceaux par jour, sucre caché compris.
Une boisson énergétique (type Powerade) est destinée aux sportifs. Elle contient des éléments nutritionnels (sucres, sels minéraux et vitamines) pour lutter contre la fatigue et la déshydratation en cas d’effort physique intense. Elle contient également une quantité de sucres assez importante.
Une boisson énergisante est une boisson stimulante, à base de caféine (à forte dose) et de sucres. Les quantités de caféine peuvent provoquer des effets indésirables tels que l’irritabilité, les tremblements, l’accélération du rythme cardiaque, des problèmes digestifs. Le Glucuronolactone (un sucre) peut se révéler, en grande quantité, toxique pour les reins. Certaines de ces boissons (Red Bull est la plus connue) contiennent de la taurine, un dérivé d’acide aminé naturellement présent dans le corps humain et produit ici de manière synthétique. Une fausse rumeur tend à faire croire qu’il s’agit d’une substance extraite des testicules de taureau. L’éventuelle nocivité d’un apport trop important de taurine sur l’organisme n’est pas encore bien connue, mais son ajout dans les aliments est interdit dans un certain nombre de pays.
Enfin, ces boissons énergisantes sont déconseillées aux enfants, femmes enceintes et allaitantes, aux personnes souffrant de problèmes cardiaques, du foie ou des reins.
On peut distinguer deux familles de boissons alcoolisées : celles à base d’alcools fermentés et celles à base d’alcools distillés.
Les alcools fermentés : le vin, la bière, le champagne, le cidre, etc. Ces boissons, obtenues par fermentation alcoolique (procédé naturel de transformation des glucides en alcool), contiennent d’un point de vue nutritionnel du sucre, de l’alcool et quelques vitamines, en particulier des vitamines B.
Les alcools distillés : l’eau de vie, le rhum, le whisky, etc. Après la fermentation, l’étape de la distillation (chauffage et condensation de l’alcool) entraîne une élévation de la concentration en alcool. D’un point de vue nutritionnel, ces alcools sont exclusivement composés d’alcool et de glucides.
Sur l’année 2010, 12 % des 18-75 ans français déclarent boire de l’alcool tous les jours. Au total, près d’un Français sur deux en consomme au moins une fois par semaine.
La consommation quotidienne, en 2010, concerne plutôt les plus de 45 ans. Avec 13 litres d’alcool pur consommés par an et par habitant de 15 ans et plus, la France se place au 4e rang en Europe derrière le Luxembourg, la République Tchèque et l’Irlande. Chaque année en France, entre 25 000 et 60 000 décès sont imputables à l’alcool, uniquement comme facteur principal ou aussi en tant que facteur associé. La consommation d’alcool pèse en effet également sur l’état de santé, provoquant des cirrhoses, des cancers du foie, des poumons, du système digestif ainsi que des psychoses alcooliques.
Les rapports entre alcool et prise de poids sont très variables. Sur une consommation non régulière, l’alcool constitue une source d’énergie immédiatement utilisée par le corps humain. Cela entraîne une prise de poids liée au stockage des autres aliments ingérés sous forme de matière grasse mais également à l’oxydation des acides gras dont la digestion et l’assimilation sont retardées. En revanche, une consommation excessive au long cours, par les désordres physiologiques et psychiques qu’elle entraîne, induit plutôt une perte de poids.