Assurance de prêt immobilier avec risque aggravé de santé : pour qui et pourquoi ?
Pathologique, professionnel ou même sportif, le « risque aggravé » augmente statistiquement la probabilité de survenue d’un sinistre (invalidité, incapacité, voire décès) par rapport à un profil d’emprunteur standard. Lorsqu'ils sont d’ordre médical, les risques aggravés sont appelés « risques aggravés de santé » par les assureurs. Figurent notamment parmi eux :
Les compagnies d’assurance en tiennent comptent au moment de la souscription d’une assurance emprunteur : elles peuvent choisir d’appliquer une majoration proportionnelle aux risques couverts, ou bien refuser d’assurer ces risques ou parfois même ces profils.
Vous êtes fumeur ? Pour les assureurs, le tabagisme représente un facteur de risque qui peut par conséquent entraîner une surprime.
La marche à suivre pour souscrire une assurance emprunteur avec un risque aggravé de santé
Les risques aggravés de santé englobent donc de nombreux types de maladies : si vous êtes séropositif, si vous avez connu un infarctus, si vous souffrez d’hypertension artérielle, d’une sclérose en plaques ou d’une autre maladie « à risques », vous pourriez bien rencontrer des difficultés pour souscrire une assurance de prêt pour votre crédit immobilier.
Ce n’est heureusement pas mission impossible, à condition de s’y prendre à l’avance et de procéder par étapes. Dans tous les cas, rappelez-vous que vous n’êtes pas obligé de choisir le contrat d’assurance proposé par la banque.
Comparez dans un premier temps les contrats des différents assureurs : certains sont spécialisés dans les profils à risques. Il peut aussi être utile de vous adjoindre les services d’un courtier spécialisé dans les risques aggravés, qui sollicitera directement plusieurs compagnies pour trouver la meilleure offre.
Remplissez ensuite en toute transparence le questionnaire médical soumis par les assureurs retenus. Ces derniers peuvent vous demander des tests médicaux ou des examens de santé complémentaires, afin que le médecin-conseil apprécie le risque à assurer.
Si votre état de santé ne vous permet pas d’être assuré aux conditions habituelles, la convention AERAS s’applique alors automatiquement.
Dans le cas où la demande d’assurance est définitivement refusée, l’établissement prêteur peut proposer la mise en place d’une garantie alternative : caution, hypothèque sur un autre bien, etc.