Un accident violent à la tête peut parfois provoquer une commotion cérébrale ou un traumatisme crânien. C’est pourquoi il est important de consulter rapidement un médecin pour prévenir l’apparition de dommages permanents. Mais quels sont les risques d’une telle blessure et que faut-il faire pour les éviter ? Lisez ce guide pour connaître la différence entre commotion cérébrale et traumatisme crânien et leur prise en charge.
Tout d’abord, il faut savoir que la commotion cérébrale et le traumatisme crânien sont des synonymes pour identifier la même lésion cérébrale.
En médecine sportive, l’appellation commune est la commotion cérébrale tandis qu’en milieu médical traditionnel (cliniques, hôpitaux, etc.), le terme privilégié est le traumatisme crânien.
Un traumatisme crânien ou une commotion cérébrale survient toujours après un coup à la tête (crâne, cou ou visage). À ce moment-là, le cerveau bouge dans la boîte crânienne et ce mouvement inhabituel peut générer des lésions cérébrales.
Des perturbations chimiques arrivent et provoquent une suractivité neuronale, un changement dans l’oxygénation cérébrale et plusieurs autres modifications.
Les heures qui suivent le traumatisme sont les plus importantes car le cerveau va essayer de se stabiliser. Un apport en oxygène et une dépense en glucose seront nécessaires pour permettre au cerveau de récupérer.
Il faut aussi savoir que les coups ont un effet cumulatif et que plusieurs commotions cérébrales (trois et plus) peuvent provoquer de graves séquelles à long terme sur le cerveau. Ainsi, les joueurs de sports de contact comme le rugby, le football américain, le hockey ou le roller derby ont plus de chances de développer des lésions permanentes.
Les symptômes d’une commotion cérébrale ou d’un traumatisme crânien varient d’une personne à l’autre, mais voici les plus communs :
Mal de tête (céphalées)
Étourdissements
Manque de concentration
Confusion et désorientation
Vision trouble
Sensibilité à la lumière ou au bruit
Fatigue
Sommeil perturbé
Nausée
Perte de mémoire
Angoisse, stress
Si vous perdez connaissance, ressentez une douleur plus forte, avez la vision floue ou vomissez fréquemment, il est important de contacter rapidement un professionnel de la santé.
Pour réduire les risques de lésions cérébrales, adoptez les bons gestes préventifs.
En sport :
Équipez-vous avec de bonnes protections (casques, etc.).
Préparez votre corps à l’aide d’un entraînement adapté à la discipline que vous pratiquez.
Sensibilisez votre entourage sur les risques de commotion cérébrale et la prise en charge. Si un problème survient, ils sauront réagir.
Dans la vie quotidienne :
Mettez votre ceinture de sécurité en voiture.
Soyez vigilant au passage des voitures et vélos.
Ne prenez pas de risque injustifié.
Évitez toute violence physique.
Évidemment, tous ces gestes sont préventifs et n’assurent pas une totale sécurité, mais ils peuvent tout de même limiter la probabilité d’une lésion cérébrale.
Les conséquences d’une commotion cérébrale ou d’un traumatisme crânien peuvent être mineures voire nulles si le patient est pris en charge rapidement et efficacement, et qu’il effectue un retour progressif à la normale sous surveillance médicale.
Les 24-48 heures suivant une commotion cérébrale sont les plus cruciales. Un repos complet et un arrêt des activités est requis pour faciliter la récupération et éviter toute séquelle.
Une consultation chez le médecin traitant est également nécessaire pour identifier les symptômes et suivre l’évolution des troubles. Il pourra alors vous diriger vers un spécialiste de la santé tel qu’un neurologue pour réaliser des examens médicaux complémentaires.
Dans un cadre thérapeutique, la réadaptation avec l’intégration progressive des activités physiques et sportives favorise la diminution des symptômes post-commotionnels car elle accélère le débit sanguin et l’oxygénation du cerveau. Ce programme doit être supervisé par un professionnel de la santé comme un physiothérapeute ou un autre spécialiste médical.
Comptez environ 2 à 4 semaines pour ne plus ressentir les effets secondaires d’une commotion cérébrale ou d’un traumatisme crânien.
Un patient victime d’une commotion cérébrale ou d’un traumatisme crânien peut aussi demander l’aide d’un psychologue pour les troubles psychologiques occasionnés (angoisse, stress, etc.).
Le parcours de soins coordonnés demande à tous les patients de consulter leur médecin traitant avant d’aller voir un spécialiste ou de le désigner lors d’une rencontre chez un autre professionnel de la santé. Ce dispositif permet d’avoir un meilleur suivi médical et de profiter d’une meilleure prise en charge.
Ainsi, en consultant un médecin généraliste de secteur 1 ou 2 avec l’option pratique tarifaire maîtrisée (OPTAM), le patient bénéficie d’un remboursement par l’Assurance maladie de 70% sur le tarif de base conventionné (30% hors parcours de soins).
À titre d’exemple, une consultation chez un médecin généraliste à 25 € est remboursée à 17,50 € par l’Assurance Maladie, laissant un reste à charge de 6,50 € à régler par le patient et sa mutuelle (moins une participation forfaitaire de 1 € par le patient).
Comme votre complémentaire santé vient compléter le montant remboursé par l’Assurance Maladie, il est judicieux d’en choisir une qui propose des taux de remboursement suffisants pour couvrir vos dépenses médicales.
Avant de souscrire à un contrat santé, demandez un devis à votre mutuelle et choisissez le forfait le plus intéressant pour vous.