La sciatique est connue pour causer une douleur intense et une paralysie de la jambe. Quels traitements existent pour soulager les maux causés par cette compression des nerfs ? Que faire en cas de sciatique à répétition ? Quelle est la prise en charge de l’Assurance maladie pour soigner une lombosciatique ? Nous vous expliquons tout sur le remboursement de la sciatique.
La lombosciatique, que l’on appelle aussi « sciatique » ou « névralgie sciatique », est une douleur intense que l’on ressent généralement à partir du haut de la fesse, le long de la jambe et jusqu’au pied. Les symptômes de la sciatique sont généralement ressentis dans un seul côté du corps et la douleur peut s’intensifier si on s’expose à de basses températures.
Bon à savoir : Il ne faut pas la confondre la sciatique avec le nerf sciatique, que l’on appelle aussi « sciatique ».
La sciatique est une maladie fréquente qui touche environ 5 à 10% des patients ayant des douleurs au dos. Sa cause la plus courante est la hernie discale, mais elle peut aussi résulter de l’arthrose ou d’un traumatisme.
Les douleurs de la sciatique s’accompagnent de nombreux symptômes comme les fourmillements, une perte de sensibilité, ou une perte du réflexe achilléen.
Une première consultation avec un médecin généraliste permettra de déterminer s’il s’agit d’une sciatique L5 ou S1.
Les examens complémentaires ne sont nécessaires que si la sciatique persiste après quelques semaines, si elle résiste au traitement ou si sa forme est compliquée. Un bilan complémentaire peut alors être réalisé (radiographies, scanner, IRM…). Dans ce cas, l’avis d’un rhumatologue ou d’un chirurgien peut être nécessaire.
Le traitement d’une sciatique peut prendre différentes formes selon son niveau de gravité. Votre médecin traitant peut vous prescrire des médicaments, mais aussi des séances de kinésithérapie une fois la douleur aiguë passée. Dans le cas où la lombosciatalgie survient suite à une maladie, comme l’ostéoporose, un traitement adapté est mis en place.
Pour calmer les douleurs du nerf sciatique, votre médecin traitant peut prescrire :
Des antalgiques, comme le paracétamol ou le tramadol dans le cas de douleurs intenses.
Des anti-inflammatoires non stéroïdiens, sur une courte durée et si le patient ne présente pas de contre-indications.
Des myorelaxants, pour les contractures musculaires douloureuses.
Ces médicaments sont remboursés par la Sécurité sociale et les mutuelles complémentaires, selon les garanties souscrites.
Si vous souffrez d’une sciatique persistante, récidivante ou invalidante, un avis auprès d’un chirurgien peut être nécessaire.
Lorsque la sciatique est provoquée par une hernie discale, une intervention est pratiquée pour retirer la hernie et nettoyer le disque intervertébral.
Quand l’arthrose est en cause, d’autres interventions chirurgicales sont proposées :
Un élargissement du canal lombaire étroit,
La correction d’un spondylolisthésis.
⮚ Pour en savoir plus, consultez notre article sur la prise en charge de la chirurgie.
Certaines médecines douces comme la chiropraxie ou l’ostéopathie peuvent être envisagées pour soulager une sciatique. Elles ne sont pas remboursées par l’Assurance maladie, mais une mutuelle complémentaire peut prendre à sa charge une partie des frais selon votre contrat.
La cure thermale ou la kinésithérapie donnent lieu à une prise en charge de la Sécurité sociale, exclusivement sur prescription médicale.
Certaines professions comportent plus de risques de développer des pathologies comme la sciatique. Si c’est le cas de votre métier, la lombosciatique peut être prise en charge par l’Assurance maladie au titre d’une maladie professionnelle.
Bon à savoir : D’un commun accord avec votre médecin traitant, vous pouvez déposer une demande de prise en charge au titre d’une maladie professionnelle auprès de votre caisse d’assurance maladie.
Si c’est nécessaire, votre médecin traitant peut vous prescrire un arrêt de travail. Sa durée est variable, elle dépend de :
La cause de votre sciatique,
Votre âge et votre condition physique,
La nature de votre activité professionnelle,
Le temps et les modalités de transport pour vous rendre sur votre lieu de travail.
Alors que 1 à 2 jours d’arrêt de travail suffisent pour un emploi sédentaire, un travail plus physique peut nécessiter jusqu’à 5 semaines d’arrêt.
Bon à savoir : Sous certaines conditions, des indemnités journalières (IJ) peuvent alors être versées par l’Assurance Maladie pour compenser votre salaire. Elles sont calculées selon vos salaires bruts. Elles sont versées après le traitement de votre dossier par la caisse primaire d’assurance maladie, puis tous les 14 jours environ.