L’automne est là, l’hiver approche, et chacun apporte son lot de virus. Vous faites partie des personnes à risques ou vous souhaitez prévenir plutôt que guérir en vous faisant vacciner contre la grippe saisonnière ? Découvrez dans ce guide quel est le protocole vaccinal et quelles sont les modalités de remboursement.
Le virus de la grippe saisonnière touche chaque année entre 2 et 8 millions de personnes.
Il se traduit par une infection respiratoire aiguë particulièrement contagieuse.
La grippe peut se révéler dangereuse pour certaines personnes fragiles :
personnes âgées de 65 ans et plus ;
personnes atteintes de maladies chroniques ;
femmes enceintes ;
personnes obèses (IMC égal ou supérieur à 40 kg/m²) ;
nourrissons de moins de 6 mois et leur entourage ;
personnes immunodéprimées et leur entourage.
Les symptômes les plus courants sont :
une fièvre importante, autour de 39 ° C ;
des frissons ;
une asthénie (forte fatigue), un abattement et une perte d’appétit ;
des courbatures ;
des douleurs articulaires diffuses ;
des céphalées ;
une toux sèche, souvent douloureuse.
La plupart du temps, les symptômes persistent durant une semaine. Il est toutefois fréquent que la fatigue s’installe pendant trois à quatre semaines. La toux peut également vous déranger pendant deux semaines après la disparition des premiers symptômes.
Lorsque la grippe touche des personnes fragiles, les complications sont fréquentes :
une pneumonie ou une infection pulmonaire grave ;
une insuffisance cardiaque aggravée, etc.
Si la vaccination est sans conteste le moyen de prévention le plus sûr, vous pouvez néanmoins adopter les gestes barrière (port du masque, gel hydroalcoolique, mesures de distanciation).
Le vaccin contre la grippe saisonnière n’a aucun caractère obligatoire.
Les personnes à risque sont toutefois invitées à prendre leurs précautions en se faisant vacciner, afin de ne pas développer une forme grave de grippe.
Le vaccin peut être administré aux nourrissons de plus de six mois.
La vaccination contre la grippe est ouverte du mois d’octobre au 1er mars.
Le virus de la grippe saisonnière évolue chaque année, ce qui contraint les populations à risque à se faire vacciner tous les ans.
Trois cas de figure se présentent :
vous êtes une personne à risque majeure : En tant que personne à risque, vous recevrez chaque année en septembre ou octobre un bon de prise en charge de l’Assurance maladie. Il vous permettra de bénéficier de la gratuité de la vaccination. Muni de ce bon, vous pourrez retirer votre vaccin dans la pharmacie de votre choix. Un médecin, une sage-femme, un infirmier ou un pharmacien volontaire pourront ensuite vous administrer le vaccin. Seuls les deux premiers professionnels de santé peuvent réaliser les injections pour une femme enceinte et un nourrisson ;
vous êtes une personne à risque mineure ou recevez votre bon pour la première fois : vous devrez consulter un médecin ou une sage-femme, auquel vous donnerez votre bon de prise en charge. Il inscrira sur ce dernier la prescription du vaccin antigrippal, afin de valider la nécessité de la vaccination ;
vous n’êtes pas prioritaire : Vous n’avez pas besoin de bon pour retirer un vaccin, et pourrez ensuite prendre un rendez-vous chez un médecin ou chez une sage-femme qui vous administrera le produit.
Le schéma vaccinal est simple. Une seule injection est à effectuer.
Il existe un mode d’administration par voie nasale, disponible uniquement pour les sujets âgés de 24 mois à 17 ans révolus.
Le vaccin est gratuit pour les personnes jugées fragiles, dont la liste est donnée par la Haute autorité de santé.
L’injection reste toutefois payante, sauf si vous souffrez d’une ALD.
Si vous ne faites pas partie des populations à risque, vous devrez par conséquent assumer le coût de vos dépenses de santé liées au vaccin. Si votre contrat le prévoit, votre complémentaire santé peut prendre en charge le prix du vaccin et le ticket modérateur associé à l’injection. Ce dernier sera également remboursé pour les personnes à risque.