Assurance de prêt et cancer : le droit à l’oubli
Depuis l’instauration du droit à l’oubli dans la Convention AERAS (s’Assurer et Emprunter avec un Risque Aggravé de Santé) en 2015, certains antécédents n’ont plus à être déclarés à l’assureur.
Le droit à l’oubli concerne les anciennes pathologies cancéreuses et les hépatites C. Si le protocole thérapeutique a pris fin il y a plus de 5 ans (délai réduit de 10 à 5 ans grâce à la loi Lemoine) et qu’aucune rechute n’a été constatée, vous êtes dispensé de renseigner cet antécédent dans le questionnaire médical.
Afin de bénéficier de ce droit, votre prêt doit être remboursé avant votre 71e anniversaire.
Surprimes et exclusions : pas automatiques pour certaines maladies
La Convention AERAS, dont l’objectif est de faciliter l’accès au crédit et à l’assurance de prêt pour les personnes présentant un risque aggravé de santé, prévoit d’autres dispositions. Elle contraint, par exemple, les assureurs à prendre en charge certaines maladies sans surprime ni exclusion de garantie, ou avec un taux plafonné.
Listées dans la grille de référence AERAS, les pathologies concernées doivent être déclarées dans le questionnaire de santé, mais ne vous empêchent donc pas, sous réserve de satisfaire les critères, d’accéder à une assurance de prêt à des conditions standard, ou s’en approchant.
De plus, la Convention AERAS garantit l’étude approfondie de votre dossier sur 3 niveaux. Attention : votre éligibilité dépend, ici aussi, du montant (maximum 420 000 €) et de la durée du crédit (fin avant votre 71e anniversaire).