Avec un budget de 26 milliards d’euros, soit une augmentation de plus de 78 % par rapport au dernier programme, Erasmus + 2021/2027 étend son offre à toujours plus de personnes. Cette entreprise européenne regroupe des États membres et non membres de l’Union européenne qui participent à toutes les actions du projet du « pays des programmes » et des nations partenaires qui ne prennent part qu’à certaines d’entre elles. Depuis le Brexit, le Royaume-Uni a quitté Erasmus pour créer sa propre organisation le Turing Scheme.
La première raison d’être du programme de l’UE pour l’éducation, la formation, la jeunesse et le sport est la mobilitéd’études, de stage ou professionnelle au sein de l’Europe.
Les deux nouveautés du budget 2021/2027 sont un accès plus aisé à ce projet pour tous ceux qui bénéficient de moins d’opportunités, et une ouverture aux apprenants adultes.
Les personnes concernées font partie des catégories suivantes :
Les membres des équipes éducatives ;
Les étudiants (période d’études ou stage en entreprise) ;
Les jeunes en formation professionnelle ;
Ceux qui se trouvent hors du système éducatif pour des actions de volontariat ;
Les professionnels et les décideurs du secteur de la jeunesse.
On peut noter que certaines de ces mobilités (pour l’enseignement supérieur et le secteur de la jeunesse) peuvent se réaliser en provenance ou en direction de pays partenaires de l’UE. Vous pourrez prendre connaissance ici de la liste officielle des États partenaires du programme Erasmus.
Cette action concerne :
La formation d’alliances de connaissance ayant pour but de moderniser les établissements d’enseignement supérieur et de les rapprocher du monde de l’entreprise.
La mise en place d’alliances sectorielles entre les entreprises et le domaine de la formation professionnelle pour créer de nouvelles filières et faire évoluer les pratiques de formation dans un échange constructif.
L’instauration d’une coopération internationale avec les pays partenaires de l’UE (États voisins de l’Europe, pays d’Amérique latine, d’Asie et d’Afrique).
Le renforcement du partenariat avec les plateformes informatiques pour dynamiser le travail en réseau dans le champ de la formation professionnelle et de l’éducation des adultes.
Cette troisième action a pour but de faciliter la mobilité en Europe en consolidant les outils déjà disponibles et en coordonnant les engagements de tous les États membres de l’UE dans les sphères de l’éducation, de la formation et de la jeunesse.
Ce programme est ouvert à tous les étudiants inscrits dans un établissement d’enseignement supérieur en vue de l’obtention d’un diplôme reconnu. Si vous êtes dans le premier cycle, vous devez attendre la deuxième année d’études universitaires. Une fois votre demande acceptée, vous signerez un contrat pédagogique et la charte de l’étudiant Erasmus + vous sera remise.
Tous les élèves Erasmus + sont exonérés des frais d’inscription, d’examen et d’accès aux différents services dans l’établissement qui les accueille.
Vous pouvez également obtenir des aides financières pour faire face à vos frais de voyage et de séjour :
La bourse Erasmus +, calculée sur la base de plusieurs éléments (coût de la vie dans le pays du séjour, nombre de subventions disponibles…). Son montant varie selon que vous partez pour effectuer un stage ou pour étudier.
La bourse Crous, accordée sur des critères sociaux.
Des aides complémentaires éventuellement versées par votre université.
Enfin, les mairies de quelques villes et certains conseils généraux accordent des bourses dans le cadre de la mobilité des étudiants.
Comme tous les projets, partir étudier à l’étranger avec le programme Erasmus + demande une bonne organisation. Ainsi, si vous envisagez de partir dans un pays européen pour un stage ou pour la poursuite de vos études, vous devez prévoir un délai de 6 mois à une année pour réunir toutes les informations nécessaires et mettre au point votre séjour à l’étranger.
Dernier point à ne pas négliger : celui de la santé ! Si vous partez dans un pays membre de l’Union européenne, il vous suffira d’être en possession de la Carte Européenne d’Assurance Maladie (CEAM) pour que vos soins soient pris en charge dans les établissements de santé, mais uniquement publics. Pour le privé, vous devrez attendre votre retour en France pour demander un remboursement.
Tous les pays n’ayant pas le même système de santé, les montants des dépenses médicales peuvent être très différents. Or, vous ne serez pris en charge qu’à hauteur des prix pratiqués dans l’hexagone. Il est donc toujours préférable de vous renseigner auprès de votre assureur pour souscrire une assurance santé internationale et veiller à ce qu’elle couvre, entre autres, le rapatriement en cas de problème.