Vous avez besoin d’aide pour vous déplacer ? Un fauteuil roulant est un dispositif tout à fait adapté pour vous donner plus d’autonomie. Que votre besoin de matériel soit temporaire ou permanent, cet équipement engendre nécessairement un coût lors de son achat. L’Assurance Maladie prend-elle en charge une partie des frais du patient ? Qu’en est-il de la complémentaire santé ? Faisons le point.
Lorsque la canne de marche ou les béquilles sont insuffisantes, il est parfois nécessaire de recourir à un matériel plus élaboré.
Également connu sous le nom de chaise roulante, le fauteuil roulant est un dispositif médical permet aux personnes à mobilité réduite de se déplacer, que leur handicap soit définitif ou temporaire.
Les prix peuvent varier considérablement. Le simple fauteuil de transfert, permettant à un individu une utilisation limitée avec des déplacements sur de très petites distances, ne coûtera qu’une centaine d’euros.
En revanche, le coût d’un fauteuil roulant destiné aux personnes à mobilité réduite peut dépasser les 20 000 €.
Pour un fauteuil électrique, comptez environ 8 000 €. Si vous avez projeté d’acheter un fauteuil manuel, prévoyez un budget d’environ 2 000 €.
À ces tarifs, vous pouvez ajouter le prix des options et accessoires. Un appui-tête coûtera par exemple environ 150 € et un support dorsal 200 €. Il faut dès lors prévoir un budget conséquent pour bénéficier d’une autonomie et d’un confort optimaux lorsque vous avez besoin d’un fauteuil roulant.
Le prix des fauteuils roulants vous inquiète ? Soyez rassuré, vous avez le choix. Des sociétés de location de matériel médicalisé vous permettent de louer un modèle adapté à vos besoins.
Vous pourrez par ailleurs vous sentir plus libre de choisir certaines options et équipements en fonction de vos besoins : fauteuil pliable, porte-canne, éclairage, sacs, ceinture de sécurité, coussin rembourré, etc.
Le coût de location d’un fauteuil roulant varie entre 15 et 30 € par semaine.
L’Assurance Maladie prend en charge tout ou partie du coût d’achat ou de location de votre fauteuil roulant, à condition d’être en mesure de produire certains justificatifs.
Pour être remboursé, vous devrez avant toute chose fournir une prescription médicale de votre médecin. Celle-ci doit mentionner :
le mode d’acquisition du matériel : location ou achat ;
la durée de la prescription (en semaines) ;
le mode de propulsion (manuel ou électrique) ;
les particularités du fauteuil (monte-marches, verticalisateur) ;
l’existence d’une option.
Avant même d’obtenir l’autorisation de la Sécurité sociale, vous pouvez déjà rechercher le fauteuil qui vous convient. Demandez un devis avant de vous engager et comparez les offres. Votre médecin pourra par ailleurs vous orienter vers une société spécialisée et un modèle adapté à votre handicap.
Le médecin ayant rédigé la prescription doit se mettre en lien avec le service du contrôle médical de l’Assurance Maladie, afin d’obtenir son aval. Il transmettra l’ordonnance accompagnée du devis du fauteuil. Votre dossier est réputé accepté dans un délai de quinze jours.
La formalité de l’entente préalable n’est pas exigée pour un fauteuil roulant manuel.
La personne handicapée ou à mobilité réduite doit ensuite tester le matériel fourni, afin de s’assurer que le fauteuil est bien adapté aux particularités de son handicap. La personne conserve le matériel durant 48 heures. Ce test est également imposé pour un renouvellement ou un changement de modèle.
Afin d’être remboursé par la Sécurité sociale, le fauteuil doit être reconnu par le Centre d’études et de recherches sur l’appareillage des handicapés (CERAH).
En règle générale, l’utilisateur du fauteuil n’a pas besoin d’avancer les frais. La Sécurité sociale prend en effet en charge un certain montant, qui diverge en fonction du type de fauteuil prescrit :
manuel : entre 395 et 960 € ;
électrique : entre 2 700 et 3 900 € ;
verticalisateur : entre 1 500 et 5 200 €.
Pour être remboursé, transmettez votre facture acquittée accompagnée du formulaire Cerfa pour un fauteuil.
Pensez également à demander la PCH (prestation de compensation de handicap). Elle peut en effet vous aider à financer l’achat de votre fauteuil. Vous pouvez obtenir une enveloppe de 3 690 € maximum pour trois ans.
Le régime obligatoire prend en charge une partie du coût du fauteuil. Si vous avez souscrit un contrat avec une mutuelle, cette dernière pourra couvrir les frais dont vous êtes supposé vous acquitter. Le montant du remboursement dépendra des garanties que vous avez choisies.
Afin de ne rien avoir à avancer, transmettez l’attestation d’entente préalable à votre complémentaire. Le taux de remboursement dépend de l’organisme auquel vous êtes rattaché.
Vous n’êtes pas encore couvert par une mutuelle ? Prenez connaissance des différentes garanties, afin de trouver la complémentaire santé qui corresponde à vos attentes. Les tarifs de souscription sont variables et doivent être connus avant de souscrire le contrat.
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