Pour connaître le prix de la pilule du lendemain, lisez notre guide dédié au tarif et à la prise en charge de la contraception d’urgence hormonale.
Depuis le 1er janvier 2023, des dispositions particulières sont mises en œuvre pour faciliter l’accès à la contraception et prévenir les grossesses non désirées. Ces dernières concernent notamment la délivrance de la pilule du lendemain, également appelée pilule de contraception d’urgence ou contraception d’urgence hormonale. Quel est le prix de la pilule du lendemain suite à cette évolution majeure dans le domaine de la délivrance des moyens de contraception ? Dans quel cas prendre la pilule du lendemain et où l’obtenir ? Quelle prise en charge pour les méthodes de contraception ? On fait le point avec vous !
La pilule du lendemain est un contraceptif hormonal d’urgence. Il s’agit d’un comprimé à prendre au plus tard dans les 3 à 5 jours qui suivent le rapport sexuel sans contraception ou mal protégé. Sachez néanmoins que son efficacité est maximale durant les 24 heures qui suivent le rapport à risque de grossesse.
Après la prise de cette contraception d’urgence hormonale, il faut penser à surveiller le retour des règles et consulter en cas d’anomalies. Un test urinaire ou une prise de sang est nécessaire pour s’assurer qu’aucune grossesse n’est en cours.
Attention : si la pilule du lendemain réduit le risque de grossesse non désirée après un rapport non ou mal protégé, il reste nécessaire de se protéger des infections sexuellement transmissibles.
Depuis le 1er janvier 2023, la pilule du lendemain est gratuite. Cet accès gratuit et sans prescription médicale fait partie des mesures phares de la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2023.
Avant cette date, le contraceptif hormonal d’urgence était pris en charge à 100 % par l’Assurance maladie uniquement pour les femmes de moins de 26 ans avec ordonnance et pour les mineurs sans ordonnance. Il est désormais pris en charge à 100 % pour toute personne mineure ou majeure, sans avance de frais.
Il existe deux types de contraception d’urgence hormonale :
la pilule du lendemain à base de lévonorgestrel, à prendre au plus tard dans les 3 jours suivants le rapport sexuel non ou mal protégé ;
la pilule du lendemain à base d’ulipristal acétate, également appelée « pilule du surlendemain », à prendre au plus tard dans les 5 jours qui suivent le rapport sexuel à risque de grossesse.
Toutes les pilules du lendemain sont prises en charge à 100 % par l’Assurance maladie. Vous pouvez donc obtenir les deux types de médicaments gratuitement, sans faire d’avance de frais.
À noter : le DIU au cuivre peut également être utilisé comme une méthode de contraception d’urgence. Il s’agit d’un dispositif intra-utérin ou stérilet en forme de T inséré dans la cavité de l’utérus. Il rend les spermatozoïdes inactifs et empêche l’implantation d’un ovule fécondé. En revanche, cette contraception d’urgence n’est pas délivrée gratuitement. Elle est prise en charge à 65 % par l’Assurance maladie.
La pilule du lendemain peut être obtenue gratuitement, sans avance de frais et sans prescription médicale dans les structures suivantes :
les pharmacies de ville ;
le Planning familial ;
les centres gratuits d’information, de dépistage et de diagnostic des VIH, hépatites et infections sexuellement transmissibles ;
l’infirmerie scolaire des établissements d’enseignement du second degré ;
les services de santé universitaire.
Bon à savoir : les centres de santé sexuelle peuvent également fournir gratuitement des tests de grossesse aux mineures et aux femmes non assurées sociales.
La pilule du lendemain ne remplace pas une contraception régulière. Son utilisation doit rester exceptionnelle. Les situations suivantes peuvent notamment conduire à son emploi :
rupture de préservatif ;
oubli du contraceptif oral ;
déchirure d’un diaphragme ;
retard dans l’utilisation d’un contraceptif injectable ou d’un patch contraceptif ;
agression sexuelle sur une femme non protégée par une méthode de contraception.
Il est recommandé de consulter un médecin ou une sage-femme pour bénéficier d’un suivi médical et se faire aider dans le choix d’une contraception régulière.
Il existe de nombreux moyens de contraception. Certains sont remboursés à 65 % par l’Assurance maladie, d’autres non. Certaines pilules contraceptives bénéficient par exemple de cette prise en charge tout comme les implants contraceptifs hormonaux, les stérilets, les diaphragmes ou les progestatifs injectables. En revanche, d’autres méthodes contraceptives comme les anneaux vaginaux, les patchs contraceptifs ou les capes cervicales sont non remboursables par l’Assurance maladie.
Pour compléter les remboursements de la Sécurité sociale, il est conseillé de souscrire une mutuelle. Cette complémentaire santé vous indemnise tout ou partie du reste à charge selon les garanties de votre contrat. Pensez à comparer les offres présentes sur le marché pour trouver une mutuelle adaptée à votre profil.