Mal de dos, torticolis, tendinite… Vous souhaitez consulter un ostéopathe, mais vous vous interrogez sur la prise en charge de vos séances ? Bonne nouvelle : même si cette discipline de médecine douce n’est pas remboursée par la Sécurité sociale, elle peut l’être par votre mutuelle santé.
Qu'ils s'agissent de soins de confort, de soins visant à soulager des douleurs ou de soins de récupération pour les sportifs, les indications des séances d'ostéopathie sont nombreuses.
Le registre des ostéopathes de France liste d’ailleurs les différentes raisons pour lesquelles vous pouvez consulter un ostéopathe. Il s'agit des troubles fonctionnels :
De l'appareil locomoteur, tels les cervicalgies, torticolis, dorsalgies, entorses…
Du système digestif, c'est-à-dire les reflux gastro-œsophagiens, nausées, gastralgie…
Du système génito-urinaire, telles la prévention des infections urinaires, les dysménorrhées fonctionnelles, les dyspareunies (douleurs) mécaniques…
Du système respiratoire comme la prévention des bronchites répétitives.
Du système neurovégétatif ou dystonie neurovégétative.
L’ostéopathie peut également accompagner les futures et jeunes mamans en soulageant les douleurs lombaires, les nausées et les troubles digestifs.
Certains actes d’ostéopathie sont soumis à une attestation d'absence de contre-indication rédigée par un médecin. Il s'agit des manipulations du crâne, de la face chez le nourrisson de moins de 6 mois et des manipulations du rachis cervical.
À savoir : les manipulations gynéco-obstétricales et les touchers pelviens sont strictement interdits aux ostéopathes non professionnels de santé.
En France, les ostéopathes sont titulaires d'un diplôme d'État. Réglementée, la profession répond à un Code de déontologie*. Un ostéopathe doit respecter les limites de sa pratique et de ses compétences, et garantir la sécurité du patient. Il doit réorienter ce dernier vers un professionnel de santé si nécessaire.
Lors de la première séance, l’ostéopathe vous posera des questions sur vos antécédents médicaux, vos habitudes de vie et vos symptômes. Il procédera ensuite à un examen manuel complet pour évaluer les zones de tension ou de restriction.
Le traitement ostéopathique consiste ensuite en des manipulations douces ou de « cracking » visant à rétablir la mobilité des articulations, des muscles ou des organes. Cette phase est suivie d’une période de vérification de la part de l’ostéopathe qui s’assure des résultats de la séance.
Avec l'âge, les seniors doivent généralement faire face à de nouveaux problèmes de santé tels que l'arthrose. L'ostéopathie peut notamment vous aider, en complément des traitements médicaux conventionnels, à vous adapter à ses nouvelles contraintes de santé.
Chaque ostéopathe est libre de fixer le tarif de ses séances. Leur prix dépend généralement
la localisation géographique du professionnel, de sa qualité (médecin, kinésithérapeute, ou autre), du motif de la consultation ou encore de sa durée.
Une séance d’ostéopathie coûte entre 50 et 80 euros, soit 60 € environ en moyenne. Mais attention car certains ostéopathes peuvent toutefois pratiquer des tarifs beaucoup plus élevés.
L'ostéopathie fait partie des médecines douces (appelées aussi médecines alternatives ou parallèles) n'étant pas remboursées par l'Assurance maladie. Cela signifie que vos séances d'ostéopathie seront entièrement à votre charge, à moins que votre mutuelle prévoie leur couverture.
Les complémentaires santé proposant une garantie médecines douces incluent en effet généralement les séances d’ostéopathie. Et dans le cadre de certaines formules, le remboursement de l’ostéopathie peut être possible en souscrivant une option dédiée ou un renfort de garantie.
Le remboursement de l’ostéopathie s’exprime alors généralement sous forme de :
Forfait annuel : la mutuelle rembourse les consultations de médecines douces, dont l’ostéopathie, jusqu’à un certain montant cumulé par an (ex. : 100 € ou 200 € par année).
Forfait par séance : votre complémentaire rembourse un montant fixe par séance de médecines douces (ex. : 40 € ou 50 €) dans la limite d’un plafond annuel de séances.
Pourcentage du coût de la séance : la mutuelle rembourse par exemple 50 % ou 60 % du prix de la séance dans la limite d’un forfait annuel.
Le reste à votre charge dépendra donc du nombre de séances effectuées, du niveau de garanties et des plafonds de remboursement présents dans votre contrat de mutuelle santé.